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Dormir : le meilleur régime pour perdre du poids |
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| Selon une équipe de chercheurs de l'Université de Bristol, l'émergence d'une épidémie d'obésité dans les pays riches pourrait résulter d'une réduction importante des heures de sommeil. Plus de deux heures par nuit ont été sacrifiées à d'autres activités au cours des 50 dernières années (travail, école, télévision, ordinateurs, Internet...).
Selon une équipe de chercheurs de l'Université de Bristol, l'émergence d'une épidémie d'obésité dans les pays riches pourrait résulter d'une réduction importante des heures de sommeil. Plus de deux heures par nuit ont été sacrifiées à d'autres activités au cours des 50 dernières années (travail, école, télévision, ordinateurs, Internet...).
Le Dr Shahrad Taheri, en collaboration avec des scientifiques américains, a étudié les taux de deux hormones connues pour être impliquées dans la régulation de l'appétit : la ghréline stimule la sensation de faim et la leptine la supprime. Les dosages hormonaux, à jeun, étaient faits de façon simultanée à ceux de l'adiponectine, de l'insuline, du glucose et des profils lipidiques. L'étude comportait deux volets : d'une part le contrôle continu et systématique du sommeil de plus de 1000 volontaires dans des conditions de "vie réelle", tous présentant des troubles du sommeil. Ce suivi par polysomnographie correspond à un test diagnostique durant lequel un certain nombre de variables physiologiques sont mesurées, telles que l'activité électrique du cerveau, le mouvement des muscles masticateurs, visuels ou jambiers, le flux d'air inspiré et expiré, l'effort respiratoire, l'électrocardiogramme, la saturation d'oxygène. D'autre part, ces mêmes volontaires devaient remplir un questionnaire et établir un journal détaillé sur leurs habitudes de sommeil.
Les résultats, publié dans "Public Library of Science Medicine", un journal médical récent en "open access", montrent que les individus dormant habituellement 5 heures par nuit présentaient des taux de ghréline 15% plus élevés que ceux ayant des nuits de 8 heures. De la même façon, les taux de leptine étaient réduits de 15% chez les petits dormeurs (5 heures de sommeil par nuit) par rapport aux individus dormant 8 heures par nuit (gros dormeurs). Par ailleurs, les petits dormeurs étaient souvent plus lourds que les gros dormeurs, suggérant qu'une bonne nuit de sommeil, en corrélation avec une bonne hygiène de vie pourrait être un facteur important pour combattre l'obésité. Les auteurs suggèrent que ces variations des taux inversés de ghréline et de leptine pourraient significativement stimuler l'appétit, et que, dans nos sociétés où la nourriture est accessible partout et à toute heure, cela pourrait conduire à une surcharge pondérale.
Sources : www.bulletins-electroniques.com
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