L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Épilepsie : Un nouvel espoir de traitement
La stimulation d'une partie bien précise et profonde du cerveau, le noyau thalamique antérieur, permettrait de réduire les crises d'épilepsie sur une période moyenne de trois ans. C'est le résultat de l'étude pivot SANTE de Medtronic présentée cette semaine au congrès de l'American Epilepsy Society à Boston. Cette fameuse stimulation cérébrale profonde est déjà un traitement reconnu de la maladie de Parkinson ou encore de certains tremblements. Pour les 102 épileptiques ayant reçu ce traitement depuis deux ans et les 57 traités depuis trois ans, la fréquence des crises a progressivement diminué avec le temps. Et 13 % des patients ont connu des périodes sans crise allant de 6 mois à plus de 4 ans.
Au même congrès, des spécialistes ont déploré que les importants progrès réalisés au cours des 15 dernières années dans le diagnostic et le traitement de l'épilepsie n'aient pas encore atteint la plupart des patients. "Il existe un fossé énorme entre ce qui est fait actuellement et ce qui est possible aujourd'hui pour réduire le fardeau de l'épilepsie dans le monde", estime le Dr Steven Schachter, président de l'association, dans un communiqué. Or les conséquences des épilepsies non contrôlées peuvent être graves, réduisant la qualité de vie et augmentant le risque de handicap et de décès.
"Les trois quarts de la population mondiale atteinte d'épilepsie ne reçoivent pas de traitement contre leurs crises", a rappelé le Dr Schachter, citant des chiffres de l'Organisation mondiale de la santé. Il a évoqué la situation particulière des États-Unis, où, si la plupart des malades reçoivent une forme de traitement, il existe des inégalités raciales, ethniques et socio-économiques dans l'accès à ces traitements, en particulier la chirurgie. En outre, les complications associées concernant l'humeur, la mémoire et la cognition sont sous-diagnostiquées et sous-traitées. "Même avec la pléthore de traitements de l'épilepsie disponibles aujourd'hui, les Centers for Disease Control and Prevention estiment qu'au moins 45 % des patients épileptiques, aux États-Unis, continuent d'avoir des crises", a-t-il souligné. Les premières recommandations consensuelles internationales sur la définition de l'épilepsie réfractaire seront présentées aujourd'hui, à Boston.