L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Débat autour d'un projet de loi sur les banques de sang de cordon ombilical
France - Le quotidien La Croix publie une tribune sur la proposition de loi concernant la création de banques privées familiales de sang de cordon ombilical. Ce projet de loi du député Damien Meslot suscite une vive polémique chez les gynécologues et greffeurs qui dénoncent de possibles "dérives mercantiles".
La proposition de loi vise à "autoriser la création de banques privées permettant à des parents, moyennant finance, de conserver le sang de cordon de leur enfant, afin de tenter de le soigner s’il devait, un jour, être atteint d’une maladie du sang". Le sang de cordon contient des cellules souches capables de traiter de graves maladies du sang, comme certaines leucémies.
Considérée comme prometteuse par certains, cette spécialité médicale laisse craindre pour d'autres des dérives financières, "contraires à nos lois de bioéthique". La critique émane notamment de gynécologues et de sociétés de greffe de moelle. Des banques publiques réunissant les dons volontaires de sang de cordon existent depuis les années 1990 et ont permis plus de 20.000 transplantations dans le monde.
Dans ce domaine, la France est considérée comme en retard. Les spécialistes estiment que 50.000 unités de sang de cordon sont nécessaires par an, alors que seulement 8.200 sont disponibles actuellement. Les médecins sont donc obligés de se fournir à l'étranger, avec des coûts d'importation très importants.
Les banques privées devront être complémentaires aux banques publiques. Damien Meslot estime qu'il faut avant tout informer les parents de la possibilité de conserver le sang de cordon et de l'utilité de celui-ci. Cela obligerait la modification de la loi bioéthique afin de permettre la création de ces banques privées "autologues", car le malade pourra être soigné avec son propre sang. Mais le débat est encore loin d'être terminé.