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Moins d’hypertrophie prostatique chez les buveurs d’alcool ? |
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L’adénome ou hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) touche plus de 80 % des septuagénaires ce qui engendre des dépenses de soin faramineuses.
Son étiologie est multifactorielle, et, à côté des facteurs génétiques et hormonaux, on fait actuellement une place aux facteurs métaboliques, notamment au style de vie et plus particulièrement à la consommation d’alcool. Des auteurs californiens ont procédé à une méta-analyse de la littérature concernant aussi bien des études de cohortes longitudinales que des études cas-témoins, pourvu qu’elles prissent en compte la quantité d’alcool consommé, l’importance de l’HBP et la nature et l’importance des symptômes du bas appareil urinaire (SBAU).
Ils ont finalement retenu 19 études (> 120 000 hommes) sur les 463 qu’ils ont compulsées ; parmi elles, 14 prenaient comme critère principal de jugement la survenue d’une HBP tandis que les 5 autres se focalisaient sur celle de SBAU. La définition de ces 2 éléments variait aussi selon les études (certaines ne retenant que les cas opérés, d’autres faisant appel à la débitmétrie).
Si toutes les études distinguent l’ingestion de vin, de bière ou de spiritueux, certaines font leurs comptes en g/j, d’autres en g/mois, voire en onces/j. Les résultats ont été distribués par paliers d’alcool ingéré (jusqu’à 5 g/j, de 5 à 12, de 12 à 15, etc. jusqu’à > 36 g/j).
En ce qui concerne l’effet sur l’HBP, on a démontré dans la majorité des études (14) une relation inverse entre la quantité d’alcool absorbée et la survenue d’un adénome prostatique, le risque diminuant avec l’intensité de l’intempérance ; par exemple un homme ingérant depuis plusieurs années 36 g d’alcool par jour a un risque de survenue d’HBP diminué de 35 %.
En revanche, la probabilité d’apparition de dysurie et pollakiurie n’est pas diminuée par l’accoutumance aux boissons fermentées, 3 études sur 4 démontrant au contraire une aggravation des symptômes chez les buveurs invétérés.
Ainsi, et sans que le mécanisme en soit clairement élucidé, l’ingestion d’alcool réduit l’hypertrophie de la prostate, mais n’améliore pas la symptomatologie urinaire.
Dr Jean-Fred Warlin, JIM
Parsons JK et Im R. : Alcohol consumption is associated with a decreased risk of benign prostatic hyperplasia. J Urol., 2009; 182:1463-8.
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