L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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L’assistance médicale à la procréation en France en 2010
Dans le cadre de sa mission d’information, l’Agence de la biomédecine poursuit en 2010 une action pédagogique sur l’assistance médicale à la procréation avec comme objectif de développer une connaissance juste et précise de cette activité. Elle souhaite également inscrire le don de spermatozoïdes et d’ovocytes comme composante à part entière de l’AMP et informer sur ces dons méconnus qui permettent chaque année à des couples d’être parents. L’Agence de la biomédecine met l’accent en 2010 sur les principales idées reçues sur l’AMP, le parcours des couples, le vécu des hommes et des femmes ainsi que leur vie au quotidien. Elle lance aussi un dispositif d’information sur le don de spermatozoïdes et d’ovocytes auprès des professionnels de santé et sur internet.
L’AMP : une réponse possible à l’infertilité
On estime qu’un couple sur sept consulte un médecin au moins une fois pour des difficultés à concevoir un enfant et qu’un couple sur dix suit des traitements pour remédier à son infertilité. La fertilité chez l’homme et chez la femme peut être affectée par de multiples facteurs. Faible production de spermatozoïdes, anomalies de l’ovulation ou de l’appareil reproducteur, mode de vie (tabac, excès d’alcool…), maladies génétiques mais aussi l’âge du couple peuvent avoir un impact sur la fertilité et amener le couple à consulter. Face à la multiplicité des facteurs et à la situation propre à chaque couple, l’Agence de la biomédecine souhaite apporter une information pédagogique sur les possibilités qu’offre l’AMP et sur l’évolution de la prise en charge des patients vers plus de sécurité et de personnalisation des soins. Les causes d’infertilité constatées parmi les couples en démarche d’AMP sont autant d’origine féminine que masculine. Très souvent, on constate des motifs d’infertilité chez les deux membres du couple.
Mieux informer sur l’AMP et lutter contre les idées reçues
L’Agence de la biomédecine souhaite revenir cette année sur un certain nombre d’idées reçues persistantes afin de donner des réponses fiables et complètes au grand public. L’objectif est de mieux faire comprendre l’AMP, ses réelles possibilités et la prise en charge des couples.
« L’AMP permet d’avoir des enfants à n’importe quel âge ». Faux : « l’AMP n’est pas une baguette magique »
La fertilité baisse naturellement avec l’âge chez les femmes et chez les hommes. En AMP, on note après 40 ans une diminution des chances de grossesses après insémination intra-utérine et FIV et une augmentation des fausses couches- liées à l’âge.
« Le parcours en AMP est le même pour tout le monde ». Faux : « l’AMP est une médecine personnalisée dont la mise en oeuvre dépend de la situation et de l’histoire de chaque couple »
Une fois le bilan d’infertilité réalisé et le diagnostic posé, le médecin propose au couple un parcours d’AMP qui lui correspond. Il leur apporte une réponse personnalisée qui prend en compte les résultats de leur bilan mais aussi leur situation et leur histoire. Cette idée reçue rejoint celle qui compare l’efficacité des techniques d’AMP entre elles. Le choix d’une technique d’AMP (insémination artificielle, fécondation in vitro classique, fécondation in vitro avec micro-injection d’un spermatozoïde dans l’ovocyte) dépend de la cause de fertilité du couple et de son histoire. C’est la raison pour laquelle un bilan médical, concernant à la fois l’homme et la femme, est systématiquement réalisé avant toute décision d’AMP.