L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Nouveautés dans la lutte contre les allergies alimentaires
Ceux qui aiment les oeufs, mais qui ne peuvent pas en manger en raison d'une allergie doivent prendre leur mal en patience : tout n'est peut être pas perdu. Des chercheurs, réunis actuellement à La Nouvelle-Orléans pour le congrès de l'American Academy of Allergy, Asthma and Immunology, viennent de présenter une étude indiquant que l'immunothérapie orale serait prometteuse dans le traitement de ce type d'allergie alimentaire. D'autres chercheurs ont, eux, annoncé avoir mis au point un test sur "puces à peptides", qui permettrait de savoir si une personne allergique au lait de vache est susceptible ou non de tolérer le lait cuit.
Concernant l'immunothérapie orale, il est prouvé que le fait de consommer progressivement des quantités de plus en plus importantes d'un allergène alimentaire entraîne parfois une tolérance. Cette approche a déjà permis de soigner des enfants allergiques au lait. D'où l'idée de la tester pour l'allergie à l'oeuf. Les chercheurs ont suivi 55 patients âgés de 5 à 18 ans, les uns traités par immunothérapie et les autres par un placebo. Au bout de 11 mois, un test de provocation orale à 5 g d'oeuf a été conduit pour déterminer le nombre de personnes désensibilisées. La moitié des patients traités par immunothérapie orale (21/40) a passé ce test avec succès, contre aucun dans le groupe contrôle. Ces résultats doivent être confirmés, mettent cependant en garde les auteurs, en insistant sur le fait qu'une telle thérapie doit impérativement être mise en place par un allergologue.
D'autre part, un test devrait permettre à certaines personnes allergiques au lait de vache de savoir si elles peuvent consommer du lait cuit, sans prendre de risques. Parmi 41 enfants recrutés pour l'étude, 17 étaient allergiques au lait cuit (dans des gâteaux par exemple) comme au lait froid, 16 étaient allergiques au lait froid, mais tolérants au lait cuit et 8 autres, autrefois allergiques, avaient acquis une tolérance au lait aussi bien froid que cuit. 7 enfants allergiques et 7 enfants tolérants au lait cuit ou au lait froid et cuit ont été sélectionnés pour l'analyse. Et le test permet bien de les différencier et notamment d'identifier les jeunes les moins susceptibles d'acquérir spontanément une tolérance au lait de vache avec le temps, pour leur proposer éventuellement une immunothérapie.