L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Sarcoïdose cutanée, un autre caméléon de la dermatologie
S’il est habituel de dire en dermatologie que la syphilis est « la grande simulatrice », il n’en reste pas moins que la sarcoïdose se présente, elle aussi, volontiers sous des aspects divers compatibles avec de nombreux autres diagnostics, ce qui lui a fait réserver aux auteurs de cette mise au point, le terme de dermatose caméléon.
Ainsi la tuberculose peut, à tort, être confondue avec une sarcoïdose : les formes miliaires de tuberculose peuvent en imposer pour une sarcoïdose micro-nodulaire à la réserve près que l’atteinte de l’état général est plus marquée dans la tuberculose.
Au cours de la lèpre lèpromateuse la clinique et l’histologie standard ne permettent pas toujours de faire la différence et c’est alors des signes indirects comme l’atteinte nerveuse qui permettent d’aboutir au diagnostic de lèpre lépromateuse.
Certaines formes anergiques de leishmaniose se manifestant par des plaques et des nodules non infiltrés associés à une histologie de granulomes tuberculoïdes peuvent également être à l’origine d’erreurs d’interprétation.
Au cours du lupus, toutes les manifestations cutanées s’accompagnant d’atrophie, d’érythème ou d’hyperkératose peuvent suggérer le diagnostic la sarcoïdose.
Il existe d’autres exemples d’entités bien définies comme la rosacée, le xantogranulome nécrobiotique ou certaines dermatoses péri-orales qui peuvent prendre un aspect granulomateux prêtant à discussion avec la sarcoïdose.
Cet article où d’autres situations « équivoques » sont développées permet d’insister sur le fait que la sarcoïdose peut prêter à confusion avec de nombreuses maladies dermatologiques et que ces mêmes maladies dermatologiques peuvent revêtir à un moment de leur évolution un aspect proche de la sarcoïdose posant parfois de difficiles problèmes de diagnostic ou conduisant au diagnostic erroné de sarcoïdose, faute d’une démarche étiologique convenable.
Dr Patrice Plantin, JIM
Tchernef G et coll. Sarcoidosis of the skin – a dermatological puzzle : important differential diagnostic respects and guidelines for clinical and histiopathological recognition. JEADV 2010 ; 24: 125-37