L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Agonistes dopaminergiques : quel danger pour les valves.........
Les agonistes dopaminergiques représentent la stratégie médicale de première ligne dans le traitement des prolactinomes. Ces molécules sont remarquablement efficaces et bien tolérées, permettant de restaurer la fonction gonadotrope et de diminuer le processus tumoral. Cependant, depuis les années 90 où des cas de cardiopathie valvulaire ont été rapportés chez des patients atteints de maladie de Parkinson et traités par agonistes dopaminergiques, on s’interroge maintenant sur leur sécurité à long terme chez les patients traités pour hyperprolactinémie, en particulier concernant les molécules ayant une haute affinité pour le récepteur sérotoninergique 5HT qui joue un rôle important dans le développement cardiaque.
Une revue des publications faites sur le sujet entre 1950 à 2009 a relevé 9 études portant sur la cabergoline, menées en 2008 et 2009. La majorité des études ne montre pas de « sur risque » de régurgitation valvulaire associé à la cabergoline par rapport à la population générale. Cependant, quelques études rapportent une augmentation du risque de régurgitation mineure à modérée, en particulier de la valve tricuspide. Seule une étude suggère un lien de cause à effet avec la dose moyenne cumulée de cabergoline (à noter que la dose moyenne utilisée était ici plus importante que dans les autres travaux). Il faut souligner que la dose moyenne nécessaire en cas d’hyperprolactinémie est moindre que dans la maladie de Parkinson (0,5 à 3 mg/semaine versus 25 mg/semaine), tandis que la durée de traitement est plus importante et le début de traitement plus précoce.
Malgré l’absence de preuves directes d’un lien, il semble prudent de recommander la plus petite dose efficace d’agonistes dopaminergiques, et d’effectuer au cas par cas une surveillance échographique en particulier chez les patients qui nécessitent un traitement à long terme et à forte dose, en attendant d’autres études prospectives, contrôlées et plus larges.
Dr Stéphanie Mauduit, JIM
Valassi E et coll. : Potential cardiac valve effects of dopamine agonists in hyperprolactinemia. J Clin Endocrinol Metab 2010; 95: 1025-33.