L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Troubles psychiatriques après un traumatisme physique
Les séquelles post-traumatiques sont nombreuses et fréquentes, car les traumatismes représentent une source importante de troubles psychiatriques : syndrome subjectif des traumatisés crâniens, stress post-traumatique, névrose d’accident, troubles anxio-dépressifs, etc. Après un traumatisme, une très large gamme de troubles peut en effet survenir, contribuant à dégrader la qualité de la vie. Leur identification et leur traitement constituent des étapes importantes, pour permettre ultérieurement une réadaptation optimale.
On connaît cependant encore mal les séquelles psychopathologiques des traumatismes, et notamment l’impact des traumatismes crânio-cérébraux (TCC) légers (mild traumatic brain injury) sur l’évolution des maladies mentales, malgré une probabilité de troubles psychiatriques presque trois fois plus élevée après TCC léger. Portant sur 1 084 patients victimes d’un tel traumatisme et suivis pendant 3 à 12 mois, une étude prospective australienne vise à éclaircir cette question.
Un an après le traumatisme initial, on observe que près du tiers des sujets (31 %) présentent un problème psychiatrique et que près du quart (22 %) souffrent d’un trouble qu’ils n’avaient encore jamais connu auparavant. Après un TCC léger, la probabilité d’apparition de ces troubles est importante, et une déficience fonctionnelle s’observe plus volontiers en cas de maladie psychiatrique associée. Mais paradoxalement, parmi les séquelles post-traumatiques, et malgré son nom particulièrement évocateur, le trouble le plus courant n’est pas le fameux PTSD de la nosographie anglo-saxonne (Post-Traumatic Stress Disorder, syndrome de stress post-traumatique), puisque la fréquence de ce syndrome (6 %) ne vient qu’en troisième position, après celle de la symptomatologie dépressive (9 %) et du trouble anxieux diffus (Generalized Anxiety Disorder, 9% également), et à égalité avec celle de l’agoraphobie (6 %).
Dr Alain Cohen, JIM
Bryant RA et coll. : The psychiatric sequelae of traumatic injury. Am J Psychiatry 2010; 167: 312-320.