L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les lymphocytes T luttant contre les infections chez les patients mettent le mélanome en phase terminale sur la voie de la rémission sur le long terme
Le premier cas à démontrer la sûreté et l’efficacité de l’usage unique des cellules clonées afin d’éliminer les tumeurs.
SEATTLE – Les chercheurs décrivent le premier usage réussi des lymphocytes T clonés luttant contre les infections chez les patients humains comme thérapie unique visant à mettre sur le long terme une tumeur en phase avancée en voie de rémission. Une équipe dirigée par Docteur Cassian Yee, membre assistant de la Clinical Research Division au Fred Hutchinson Cancer Center, rapporte ces résultats dans l’édition du 19 juin du New England Journal of Medicine.
Yee et ses collègues prélevèrent des lymphocytes T CD4+, type de leucocytes, sur un homme de 52 ans dont le mélanome en phase IV s’était propagé jusqu’à un ganglion lymphatique de l’aine et jusqu’à un poumon. Les lymphocytes T destinés à cibler le mélanome fut largement développés en laboratoire par la biais de méthodes existantes modifiées. Les cellules développées en laboratoire furent ensuite injectées au patient sans thérapies de pré- ou post- conditionnement, telles que le facteur de croissance ou le traitement à la cytokine. Deux mois plus tard, la tomodensitométrie et la tomographie par émission de positons ne révélèrent aucune tumeur. Le patient s’avéra également sain les deux années qui suivirent, lorsqu’il fut examiné la dernière fois.
« Nous avons été surpris par l’effet anti-tumoral de ces lymphocytes T CD4 et par la durée de réaction. » Pour ce patient-là, nous avons réussi, mais nous aurons besoin de confirmer l’efficacité de cette thérapie dans le cadre d’une étude plus large. »
Yee prevint néanmoins que ces résultats, parus dans la section « Brief Report » de la revue, ne représentent qu’un seul patient caractérisé par un type spécifique de système immunitaire dont les cellules tumorales expriment un antigène spécifique. Des études supplémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’efficacité de la thérapie expérimentale par lymphocytes T. Au cas où la réussite de cette dernière est confirmée chez plusieurs patients, Yee prédit que cette thérapie pourrait être utilisée pour les 25% de patients atteints d’un mélanome en phase terminale et ayant le même type de système immunitaire et d’antigène tumoral.
L’utilisation du système immunitaire propre d’un patient afin de lutter contre le cancer, appelé immunothérapie, constitue un domaine croissant de la recherche visant à développer des traitements contre le cancer moins toxiques que la chimiothérapie et la radiation standard.
Le patient mentionné dans le rapport de la revue est l’un des neufs patients atteints d’un mélanome métastatique qui étaient traités dans le cadre d’un essai clinique récemment complété afin de tester l’augmentation de la dose des lymphocytes T CD4+ auto-immunitaires. Des études précédentes effectuées par Yee impliquerent l’usage de lymphocytes T CD8+ qui ne résistent pas dans le corps sans le support des lymphocytes T CD4+ ou de facteurs de croissance tels que l’interleukine 2. Yee et ses collègues supposèrent que l’infusion d’une dose massive de lymphocytes T CD4+ résisterait plus longtemps dans le corps car celles-ci fabriquent leur propre facteur de croissance, l’interleukine 2, tout en stimulant l’effet anti-tumoral des lymphocytes T CD8+ existant chez le patient. Toutefois, jusqu'à récemment, il n’existait aucun moyen d’isoler et de propager les lymphocytes T CD4+ en laboratoire.
Les chercheurs réussirent dans tous ces domaines. Le patient reçu une dose de 5 milliards de lymphocytes T CD4+ clonés avec spécificité de l’antigène NY-ESO-1 associé au mélanome. Les cellules résistèrent au moins 80 jours dans le corps du patient ; et, bien que seuls 50% des 75% des cellules tumorales du patient exprimaient l’antigène NY-ESO-1, la tumeur tout entière diminua après l’infusion. Les scientifiques postulerent que la réaction immunitaire du patient fut élargie à d’autres antigènes exprimés par les cellules tumorales. Des tests de suivi révélèrent les réactions des lymphocytes T à deux antigènes tumoraux supplémentaires, MAGE-3 et MART-1.