L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Des cellules souches contre Parkinson: efficace mais risqué
Il sera plus difficile que prévu de soigner la maladie de Parkinson avec des cellules souches embryonnaires. Une équipe de chercheurs américains publient les bons et les mauvais côtés de leurs travaux menés sur des rats : l’injection de cellules souches a guéri les symptômes mais la division incontrôlée de certaines cellules risque de donner naissance à des tumeurs.
La maladie de Parkinson est liée à une dégénérescence des neurones dopaminergiques de la substance noire. Le manque de dopamine, un neurotransmetteur indispensable à la communication neuronale, entraîne des troubles moteurs. Plusieurs méthodes sont à l’étude pour repeupler les neurones dopaminergiques : injection d’un facteur de croissance, thérapie cellulaire ou thérapie génique. Aucune n’a encore fait ses preuves.
L’un des problèmes de la thérapie cellulaire est de disposer d’une quantité suffisante de cellules à injecter. Steven Goldman (University of Rochester, NY) et ses collègues ont cultivé des cellules souches embryonnaires en présence de cellules gliales fœtales, afin de fournir un support de croissance aux neurones dopaminergiques. Ils ont ensuite injecté ces nouveaux neurones dans le cerveau de rats ayant les symptômes parkinsoniens. Le remède a été très efficace : les rongeurs ont tous repris le contrôle de leurs mouvements.
Lorsqu’ils ont disséqué les cerveaux des rats dix semaines après l’expérience, les chercheurs ont cependant observé que certaines cellules injectées étaient restées indifférenciées et continuaient à se diviser, au risque d’évoluer en tumeurs cancéreuses.
La plus grande prudence est donc requise avant de songer à des tests cliniques sur l’homme, écrivent les chercheurs dans la revue Nature Medicine du mois de novembre.