L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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L’OMS alerte sur les médicaments contrefaits
Les ventes de médicaments contrefaits auraient augmenté de 90% en cinq ans, L’OMS et Interpol collabore depuis deux ans pour lutter contre la fabrication et la vente de ces produits au mieux inefficaces et parfois mortels.
La vente sur internet, l’apparition de médicaments tels que le Cialis ou le Viagra (pour traiter les dysfonctionnements érectiles) et la demande croissante en provenance des pays en développement ont contribué au fort développement du commerce, illicite, de médicaments contrefaits. Selon une estimation publiée par le Center for Medicine in the Public Interest des États-Unis d'Amérique, les ventes mondiales de médicaments contrefaits pourraient atteindre cette année 75 milliards de dollars.
Ces faux comprimés, représentent un risque majeur pour la santé publique, ils sont pour la plupart inefficaces, car ils ne contiennent pas du tout de principe actif, ou dangereux quand ils sont mal dosés ou fabriqués avec d’autres molécules ou produits toxiques. Ainsi, à Singapour, en 2008, plusieurs personnes sont décédées après avoir avalé un cachet censé traité les troubles de l’érection mais qui contenait en fait du glyburide, un médicament qui fait baisser le taux de sucre dans le sang.
Ils sont également à l’origine de problèmes indirects notamment dans la lutte contre le paludisme. De nombreux antipaludéens vendus en Asie et en Afrique sont des faux qui ne sont pas assez dosés et contribuent ainsi à l’apparition de résistance chez le parasite. En 2008, une étude parue dans PLoS Medicine avait montré que 50% des antipaludéens recueillis étaient sous-dosés.
Depuis quelques années, l’OMS s’est saisie du problème et a mis en place un Groupe spécial international de lutte anti-contrefaçon de produits médicaux (IMPACT en anglais). L’Organisation collabore aussi avec Interpol afin de lutter contre les réseaux de contrefaçons et retirer les cachets dangereux du commerce. Les premiers résultats de cette coopération sont là : en 2009, 20 millions de médicaments contrefaits et illégaux ont été saisis au cours d'une opération de cinq mois. Pour la plupart sur le marché asiatique et chinois.
Pour renforcer son action, l’OMS a besoin d’une plus grande entente internationale. Les différences de législation entre les pays constituent un des points noirs dénoncés par l’Organisation dans son Bulletin d’avril 2010. Le sujet devait être abordé l’année dernière lors de l’Assemblée générale pour la santé mais l’épidémie de H1N1 l’a relégué au second plan. Une nouvelle tentative devrait avoir lieu cette année.