L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Insuffisance cardiaque, une maladie fréquente et méconnue
En France, l'insuffisance cardiaque touche 600.000 personnes et fait plus de 100.000 nouveaux cas par an. Cette maladie est à l'origine de 10 % des hospitalisations en Europe. Et plus de la moitié des malades décèdent 5 ans après l'apparition des premiers symptômes. Pourtant, la prise en charge de cette affection a progressé au cours des dernières années, notamment grâce à la découverte de nouveaux traitements, à l'éducation des patients et de leurs proches et à un suivi pluridisciplinaire. C'est pour dépister de manière précoce les populations à risque que la Société française de cardiologie lance, avec l'appui de la Fédération française de cardiologie, une nouvelle campagne d'information à l'occasion de la Journée européenne de l'insuffisance cardiaque, qui aura lieu demain vendredi 7 mai.
Les médecins parlent d'insuffisance cardiaque quand le coeur ne pompe plus correctement le sang. Ce dernier circule mal et apporte insuffisamment d'oxygène et d'éléments nutritifs à l'ensemble du corps pour lui permettre de fonctionner normalement. Le rein travaille au ralenti et il n'arrive pas à éliminer correctement les déchets, ce qui entraîne une rétention de liquide (en général dans les jambes et l'abdomen) et une congestion dans les poumons. Dans un premier temps, le corps s'adapte pour compenser l'inefficacité du coeur. Mais cela ne dure pas et ce dernier s'affaiblit. D'où un essoufflement et une fatigue de plus en plus marqués.
"Et si c'était mon coeur ?" est le thème choisi cette année pour parler de cette maladie grave et invalidante, de plus en plus fréquente et trop souvent sous-estimée. Le but de la campagne 2010 est de reconnaître les personnes à risque pour les inciter à modifier leur mode de vie et suivre correctement leur traitement, pour limiter la progression de la maladie et éviter les hospitalisations. En général, ces malades ont souffert auparavant de différentes maladies cardiaques. Elles ont parfois aussi des antécédents familiaux ou une consommation excessive de tabac, d'alcool ou de drogues. D'autres affections, telles que le diabète et l'obésité, peuvent aggraver le problème. Actuellement, les insuffisants cardiaques représentent environ 12 % des patients de plus de 60 ans suivis en médecine générale.