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Les stratégies efficaces pour arrêter de fumer |
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| Si les substituts nicotiniques notamment ont des résultats, l'essentiel reste la motivation.
En France, 59% des 12 à 15 millions de fumeurs ont envie d'arrêter de fumer. Mais beaucoup ne vont pas jusqu'au bout. Au final, chaque année, seulement 750 000 Français y parviennent durant au moins un an. Dans la foulée de la Journée mondiale sans tabac, le 31 mai, une vaste campagne d'information a été lancée en France pour rappeler les méfaits du tabagisme et promouvoir l'arrêt de la cigarette. Le programme cible en particulier les femmes, de plus en plus concernées par cette addiction et ses conséquences sur la santé. La mortalité féminine par cancer du poumon a ainsi été multipliée par quatre en quinze ans dans notre pays chez les femmes de 40 ans. Les spots insistent aussi sur d'autres risques liés au tabagisme féminin comme la ménopause précoce et la baisse de la fertilité. De son côté, l'Union européenne a mis en place une campagne de sensibilisation destinée principalement aux jeunes, pour les aider à ne pas commencer à fumer ou à s'arrêter. De fait, il n'est jamais trop tard pour cesser de fumer, martèlent les spécialistes.
Thérapies comportementales
En pratique, comment s'y prendre? «Le facteur essentiel est l'intensité de la motivation, rappelle d'emblée le Pr Gilbert Lagrue, l'un des pionniers des consultations de tabacologie, consultant à l'hôpital Chenevier (Créteil). Ensuite, le premier réflexe doit être de compter les cigarettes fumées chaque jour et de faire le questionnaire de dépendance.» Ce test, dit de Fagerström, ainsi que d'autres (permettant par exemple d'évaluer sa motivation) sont facilement retrouvés dans les ouvrages d'aide au sevrage tabagique, et sur des sites Internet comme celui de Tabac Info Service.
«Les fumeurs qui consomment moins de douze cigarettes par jour sont peu dépendants. Bien motivés, ils peuvent s'arrêter tout seuls» estime le Pr Lagrue. En revanche, un suivi médical est préférable pour les plus «accros» à la nictotine. Près de 1 000 lieux de consultations spécialisées sont recensés en France.
Les substituts nicotiniques, les thérapies comportementales et cognitives et les psychotropes ont prouvé leur efficacité, même si leurs résultats sont loin d'être parfaits. Les substituts nicotiniques permettent ainsi de multiplier par deux à trois les chances d'arrêt à un an. Pour être la plus efficace possible, la stratégie doit être personnalisée, en fonction des besoins du fumeur et des résultats des examens (dosage du CO dans l'air expiré, marqueurs urinaires). «On associe un patch pour avoir une dose de base, et ponctuellement d'autres formes -gommes, pastilles ou inhaleur-, pour faire face aux stress dans la journée», précise le Pr Lagrue. Le traitement peut durer quelques semaines, jusqu'à six à huit mois chez les fumeurs les plus dépendants. «Depuis quelques années, nous proposons de plus en plus souvent un sevrage progressif, qui permet d'augmenter les chances de succès chez des personnes moins motivées», ajoute le tabacologue. En pratique, le patient diminue sa consommation de tabac et porte un patch. Contrairement à une idée reçue, il est donc possible, au moins dans certains cas particuliers, d'associer cigarettes et substituts nicotiniques.
Le Figaro |
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