L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Découverte de cellules "caméléon" capables d'améliorer la cicatrisation
Des chercheurs du CNRS et de l'Université de Nice (Alpes-Maritimes) ont découvert des cellules "caméléon" capables d'améliorer le relâchement de la tension tissulaire pour favoriser la cicatrisation, selon une étude publiée dans PloS Biology ce mardi 8 juin. Selon les chercheurs, ces cellules particulières pourraient changer d'identité au cours du développement embryonnaire et permettre à l'épiderme de s'auto-souder pour une meilleure cicatrisation.
Les chercheurs du CNRS ont étudié des embryons de drosophiles, des petites mouches, durant une étape importante de la morphogénèse au cours de laquelle un phénomène de soudure tissulaire se produit. Ils ont ainsi découvert que certaines cellules étaient capables de changer d'identité dans des conditions habituelles de développement de l'embryon, c'est à dire sans blessure.
Selon les résultats de l'étude, ce changement d'identité serait contrôlé par des gènes particuliers qui jouent également un rôle important dans la régénération tissulaire de la drosophile adulte.
"Ce mécanisme de plasticité cellulaire génétiquement contrôlé est un comportement cellulaire unique, qui n'avait encore jamais été observé dans un développement embryonnaire. Compte tenu des similitudes observées entre le phénomène de soudure tissulaire ici étudié et la cicatrisation, ces résultats pourraient apporter une nouvelle voie d'étude des mécanismes cellulaires en jeu lors de la cicatrisation", indiquent les auteurs de l'étude.