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Procréation médicalement assistée : risque accru de malformation des bébés |
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La procréation médicalement assistée (PMA) confère chaque année un bonheur inespéré à de nombreuses familles, puisqu’elle permet aux couples en difficulté de concevoir des enfants. Seule ombre au tableau : une étude présentée au congrès European Human Genetics Conference 2010 en Suède montre que les bébés issus de PMA ont des risques accrus de malformation congénitale.
Depuis 1982 et la naissance d’Amandine, les techniques de PMA ont permis à environ 200.000 bébés de venir à la vie en France. Les techniques de PMA représentent 2,5% des naissances annuelles enregistrées en France par l’Insee. Les PMA regroupent l’insémination artificielle de sperme, la fécondation in vitro (FIV), voire les dons (d’ovule, de sperme ou d’embryon). Ces techniques sont utilisées dans le cas de couples peu fertiles ou stériles, dans le cas de couples homosexuels, mais aussi pour éviter de transmettre à l’enfant une maladie génétique portée par les parents.
Si le bonheur que peuvent apporter les PMA n’est pas négligeable, les futurs parents doivent être alertés des risques éventuels liés à de telles pratiques. C’est pourquoi un groupe de chercheurs français a mené la plus grande étude jamais réalisée sur des enfants issus de PMA.
L’équipe de recherche s’est intéressé aux enfants conçus soit par FIV, soit par ICSI (Intra¬Cytoplasmic Sperm Injection, ou injection intracytoplasmique de spermatozoïde dans l'ovule), pratiques menées dans 33 centres français adaptés à la PMA. Les dossiers médicaux de 15.162 enfants ont été étudiés, de leur naissance jusqu’à l’âge de 60 mois, par l’analyse des formulaires remplis par les pédiatres et les parents. Les chercheurs ont ensuite comparé les données obtenues concernant chaque pathologie rencontrée, par rapport aux données du registre national des naissances.
Les résultats sont inquiétants : alors que les malformations congénitales n’atteignent habituellement que 2 à 3% des enfants issus de procréation naturelle, le taux passe à 4,24% pour les enfants résultants de PMA. Les affections cardiaques et les malformations du système urogénital expliquent en majorité l’augmentation du taux global. D’autres problèmes mineurs ont été rapportés, comme les angiomes qui sont des tumeurs cutanées ou sous-cutanées sans gravité, et touchent 5 fois plus les enfants issus de PMA, dont principalement les filles (262 filles contre 103 garçons).
De plus, six enfants ont présenté le syndrome de Beckwith-Wiedemann, et cinq ont développé un rétinoblastome, soit plus qu’attendus. Ces deux maladies génétiques peuvent être influencées par les phénomènes épigénétiques, c'est-à-dire que l’environnement peut conduire à l’apparition de la maladie en provoquant une dérégulation de l’expression des gènes.
Les causes potentielles de l’augmentation des malformations après PMA sont multiples et sont toutes à explorer. Toutefois, l’âge des parents a été écarté puisque cette étude ne montre pas de relation de cause à effet. Si les causes génétiques n’ont pas pu être entièrement écartées (pas d’étude sur les grands-parents ou les anciennes générations), les causes sont certainement plus à chercher dans les techniques de PMA en elles-mêmes. Les médecins ne maîtrisent pas certains paramètres, comme les réactions qui s’opèrent dans les cellules en culture, par rapport au milieu de culture utilisé, au temps nécessaire avant la réimplantation dans l’utérus ou le temps de congélation… Le secret se trouve certainement dans ces étapes précoces qu’il est donc urgent d’examiner de plus près.
Futura Sciences |
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