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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
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- dimanche 28. juin 2015
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- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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Cancer de la prostate : les limites du dépistage |
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| La mortalité par cancer de la prostate a baissé mais le nombre de nouveaux cas a triplé avec l'essor du dépistage par dosage du PSA.
Entre 1990 et 2006, la mortalité par cancer de la prostate a baissé de 2,1% par an, mais le nombre de nouveaux cas a triplé avec l'essor du dépistage par dosage du PSA, indiquent les récentes statistiques de l'Institut de veille sanitaire. «Il est impossible de dire aujourd'hui si ce dépistage a créé une épidémie de diagnostics inutiles ou s'il a contribué à la diminution de la mortalité», ajoute ce rapport.
En mars 2009, l'étude européenne ERSPC, publiée dans le «New England Journal of Medicine», montre une baisse de 30% du risque de mourir du cancer de la prostate chez les hommes dépistés par le PSA, mais indique aussi qu'il faut, pour chaque décès évité, dépister 1 410 hommes et en traiter 48. D'où l'éditorial du NEJM: «Ce bénéfice a un coût: le surdiagnostic et le surtraitement… la question clé n'est pas si le dépistage par le PSA est efficace, mais plutôt s'il fait plus de bien que de mal.» L'étude ERSPC évalue ce surdiagnostic (le dépistage d'un cancer qui n'aurait eu aucun effet nocif, entraînant un surtraitement) à environ 50%.
«A priori, les gens voient le dépistage comme forcément positif. Mais il n'est licite que s'il a démontré son efficacité et si ses effets bénéfiques surpassent ses effets délétères, comme dans le dépistage du cancer colorectal et du cancer du sein. Ce n'est pas le cas pour celui du cancer de la prostate, qui est pourtant le plus prescrit», ajoute le Pr Guy Launoy, expert en santé publique. «On ne dépiste pas pour voir, on dépiste pour traiter. Et parce que la maladie se développe extrêmement lentement, il y aura toujours un fort risque de surdiagnostic, donc de surtraitement.»
La Haute Autorité de santé ne recommande pas le dépistage organisé et devrait bientôt préciser sa position à la lumière de l'étude ERSPC et de l'étude américaine PCLO. Il est assez peu probable qu'elle change.
«Éviter les surtraitements, mais aussi les morts»
L'association française des urologues souhaiterait un dépistage organisé, c'est-à-dire encouragé par les autorités de santé, pour les groupes à risque (origine africaine ou antillaise, ou cancers de la prostate dans la famille) de 45 à 54 ans, et de 55 à 69 ans un dépistage organisé annuel ou triannuel selon que le taux de PSA dépasse ou non 1 ng/ml. De 70 à 75 ans, le dépistage serait un choix individuel, qui n'est plus recommandé après 75 ans. «C'est une position déraisonnable», estime le Pr Launoy. «Il faut proscrire ce dépistage pour les gens qui n'ont pas un risque élevé et développer la recherche pour encore mieux définir ces groupes à risque.»
Pour le Pr Olivier Cussenot, «c'est le bon sens qui doit primer. Il faut éviter les 10 000 surtraitements annuels mais aussi les 10 000 morts par an, grâce au dépistage. On pourra ainsi détecter à temps des petits cancers qui évoluent lentement, dont une bonne part ne nécessite pas de traitement mais juste une surveillance active, et ne traiter que les autres. Il faut informer le public sur le dépistage, même si le PSA n'est pas parfait, en expliquant que c'est un facteur de risque. Et avancer ce dosage à 40-45 ans, où le PSA a une vraie valeur prédictive du risque de cancer dans les vingt ans qui suivent, plutôt que le prescrire à 65 ans, l'âge moyen actuel, où il n'est pas certain qu'un traitement apporte un bénéfice».
Le Figaro |
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