L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Pour faire le diagnostic de RGO, la clinique reste en première ligne
Le but de cette étude australienne était de déterminer les performances du questionnaire de reflux (QDR), du médecin de famille ou du gastro-entérologue et d’un test thérapeutique par la prescription d’un inhibiteur de la pompe à proton (IPP) pour établir le diagnostic de reflux gastro-œsophagien (RGO).
Cette étude en simple aveugle, simple bras sur 3-4 semaines a été menée entre septembre 2005 et novembre 2006. Chaque évaluation du diagnostic basé sur les symptômes était réalisée sans avoir connaissance des diagnostics antérieurs.
Les 308 sujets inclus consultaient leur médecin traitant pour une symptomatologie digestive haute. Le QDR était alors rempli par le patient et un diagnostic guidé par les symptômes était posé par le médecin traitant. Un placebo d’IPP était alors débuté pour une durée de 9 jours, puis un gastro-entérologue proposait un diagnostic en fonction des symptômes, réalisait une endoscopie et une pH-métrie sur 48 heures, avec surveillance des manifestations cliniques afin d’authentifier ou non la présence d’un RGO.
Le suivi était ensuite prolongé pendant deux semaines pendant lesquelles les patients recevaient un IPP pleine dose.
Le principal critère de jugement était le score obtenu par le QDR suggérant la présence d’un RGO, comparativement au diagnostic posé, sur la base de l’analyse des symptômes, par le médecin généraliste ou le gastro-entérologue.
Un RGO a été authentifié chez 203 des 308 (66 %) patients.
Seulement 49 % des patients ayant un RGO authentique retenaient les brûlures épigastriques ou, les régurgitations comme symptôme le plus gênant.
La sensibilité et la spécificité, respectivement, du diagnostic de RGO basé sur l’évaluation des symptômes était de 62 % et 67 % pour le QDR, 63 % et 63 % pour les médecins généralistes, et 67 % et 70 % pour le gastro-entérologue.
Le test thérapeutique avec un IPP n’était ni sensible ni spécifique pour poser le diagnostic de RGO.
Ces résultats suggèrent que l’utilisation d’un questionnaire spécifique ou l’évaluation des symptômes par le médecin généraliste ont une précision diagnostique très moyenne mais voisine pour poser le diagnostic de RGO. Les gastro-entérologues font un peu, mais pas beaucoup, mieux.
Cette étude montre surtout que le test thérapeutique, par l’évaluation des symptômes après deux semaines de traitement par un IPP, n’améliore pas la précision diagnostique et ne doit donc pas servir de refuge, sauf chez les patients qui décrivent des symptômes typiques de reflux comme étant les plus gênants.
Il faut noter que sur les 507 patients inclus, seuls 426 ont été traité par IPP et 308 étaient évaluables ce qui fait un taux de sortie d’étude de 39 %.
Pr Marc Bardou, JIM
Dent J et coll. : Accuracy of the diagnosis of GORD by questionnaire, physicians and a trial of proton pump inhibitor treatment: the Diamond Study. Gut 2010; 59: 714-721