L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Un autre facteur de risque cardiovasculaire mais de taille !
Il a été retrouvé dès 1951 une relation inverse entre la taille et le risque de présenter une cardiopathie ischémique (CI). Depuis cette première publication, plus de 1900 articles ont rapporté la même association. C’était plus qu’il n’en fallait pour réaliser une méta-analyse et il a en effet été possible d’identifier 52 études prenant en compte la taille : de population, de cohorte de patients ayant subi une complication d’une CI ainsi que des études cas contrôle. Elles ont inclus au total 3 012 747 patients. Les plus petits d’entre eux avaient en moyenne une taille inférieure à 160,5 cm et les plus grands une taille supérieure à 173,9 cm.
La comparaison a été effectuée entre la catégorie des plus grands et celle des plus petits patients. Le risque relatif des plus petits a été de 1,35 pour la mortalité toutes causes, de 1,55 pour la mortalité d’origine cardiovasculaire, de 1,49 pour la CI et de 1,52 pour l’infarctus du myocarde. L’ensemble de ces comparaisons était significatif. Le risque relatif moyen était de 1,46. Ces résultats sont demeurés valables dans les deux sexes.
Il semble donc que la petite taille soit un facteur de risque significatif et réel de présenter une CI, la majoration du risque étant d’environ 50 %. Il reste maintenant à déterminer les causes d’un tel phénomène.
Dr Benoît Tyl, JIM
Paajanen et coll. : Short stature is associated with coronary heart disease: a systematic review of the literature and a meta-analysis. Eur Heart J 2010 ; published in advance online: June 8, 2010