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L'antidiabétique Avandia bientôt retiré du marché ? |
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| Des experts américains viennent de reconnaître que ce médicament accroît les risques cardio-vasculaires.
Le laboratoire estime que 210.000 Français prennent ce médicament (soit un diabétique sur dix), qui représente 2,3% du chiffre d'affaires du laboratoire en Europe. (crédits photo Joe Raedle, Getty Images/AFP)
Le laboratoire estime que 210.000 Français prennent ce médicament (soit un diabétique sur dix), qui représente 2,3% du chiffre d'affaires du laboratoire en Europe. (crédits photo Joe Raedle, Getty Images/AFP)
Les temps sont durs pour Avandia, l'antidiabétique (type 2) du géant britannique GlaxoSmithKline (GSK) mis sur le marché en 1999 aux États-Unis et en 2002 en France. Mercredi, un comité consultatif d'experts réunis par l'agence américaine des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), a estimé qu'Avandia augmentait les risques cardiaques avec une surmortalité par infarctus et attaque cérébrale. Le comité a recommandé aux autorités sanitaires américaines de retirer ce médicament du marché ou d'en renforcer les précautions de prescription. Si la FDA n'est pas tenue de suivre ces recommandations, l'histoire a montré qu'elle s'y conformait assez souvent.
Ces conclusions sont d'autant plus dommageables que, chez les diabétiques, les problèmes cardio-vasculaires constituent la première cause de décès. Il y a deux semaines, le Journal of American Medical Association publiait une étude concluant à un risque largement accru d'accident vasculaire cérébral ou d'insuffisance cardiaque avec Avandia comparé aux produits concurrents. GSK estime que 210.000 Français prennent ce médicament (soit un diabétique sur dix), qui représente 2,3% du chiffre d'affaires du laboratoire en Europe.
L'Agence européenne des médicaments va se pencher sur le dossier la semaine prochaine. Quant à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), elle souligne que seuls «quelques rares cas de pharmacovigilance» lui ont été signalés. «Nous avons également restreint à plusieurs reprises, la dernière fois en janvier 2008, l'utilisation du produit notamment chez les patients ayant une maladie cardio-vasculaire», précise Anne Castot, de l'Afssaps.
Le Pr André Grimaldi, ancien chef du service de diabétologie à la Pitié-Salpêtrière (Paris) avoue ne plus prescrire d'Avandia et ce depuis quelques années. «On nous avait annoncé un bénéfice en matière cardio-vasculaire, or ce n'est pas le cas, explique-t-il. Avandia fait également prendre du poids, ce qui est quand même le comble pour des patients souffrant de diabète de type 2! Il augmente le nombre de fractures osseuses. Et il favorise la rétention d'eau, ce qui est bien sûr contre-indiqué en cas d'insuffisance cardiaque.» Certes, la «preuve absolue», selon l'expression de ce spécialiste, de la nocivité d'Avandia n'a pas encore été fournie. Comme le doute existe, certains spécialistes préfèrent prescrire son concurrent japonais, Actos, qui a les mêmes inconvénients en matière de prise de poids et de fractures. Mais qui présente l'avantage d'être plutôt cardioprotecteur. «C'est dommage car Avandia est très puissant pour améliorer la sensibilité à l'insuline des muscles et du foie. Et c'est le seul médicament qui ralentit l'évolution de la maladie», regrette le Pr Grimaldi.
«Cette histoire avec Avandia dure depuis trois ans!, résume non sans amertume le Pr Patrick Vexiau, chef de service de diabétologie à l'hôpital Saint-Louis (Paris) et secrétaire général de l'Association française des diabétiques. Beaucoup de publications scientifiques ont secoué le monde médical à propos de la sécurité de son utilisation.» Ce médecin se dit partisan «au minimum d'une restriction de prescription, voire de son interdiction».
.lefigaro.fr |
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