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L'espoir d'un vaccin universel pour tous les types de grippe |
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| Des avancées prometteuses dans la lutte contre les épidémies de grippe font l'objet de deux publications quasi-simultanées. Un vaccin universel et durable d'une part, et un mode d'administration par patch pour remplacer la piqûre.
Chaque année, entre 250.000 et 500.000 personnes meurent de la grippe dans le monde. En France, la maladie tue entre 1500 et 2000 personnes chaque hiver. Pourtant, un vaccin efficace existe. D'après l'Institut Pasteur, on dénombre entre 60 et 90% moins de malades chez les personnes vaccinées . Chez les personnes de plus de 65 ans, le taux de mortalité diminue, lui, de 60%. Mais les campagnes massives sont difficiles à mener car le virus mute régulièrement. Tous les ans, la vaccination doit donc être renouvelée. De plus, le vaccin est administré sous forme de piqûre : il faut donc se rendre chez son médecin ou faire appel à une infirmière, ce qui coûte du temps et de l'argent. Deux avancées majeures, encore au stade expérimental sur des animaux, pourraient changer la donne : un vaccin universel et un patch vaccinal.
Dans une étude parue jeudi dans Science, une équipe de chercheurs de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses ont réalisé des progrès encourageants dans la fabrication d'un vaccin antigrippal à spectre large. Les vaccins conventionnels induisent la production d'anticorps s'attaquant à la tête d'une protéine, appelée hémagglutinine, située à la surface du virus. Mais cette partie de la protéine est très variable d'une forme de grippe à une autre. Pour cette raison, le vaccin saisonnier ne cible que les trois principales souches identifiées par l'OMS au début de l'hiver. Afin d'immuniser contre une plus grande variété de virus, les chercheurs américains ont préféré s'attaquer à la base de cette protéine, beaucoup plus stable. Leur nouvelle formulation, réalisée à l'aide d'une souche de 1999, a été testée sur des souris et des furets. Après cette première injection, le système immunitaire des cobayes a été boosté par un vaccin saisonnier traditionnel. Les animaux ont alors été capables de combattre avec succès des formes très diverses de grippes qu'on leur avait inoculées. Mieux encore, le vaccin a beau avoir été fabriqué à partir d'un virus de la sous-famille H1, les cobayes ont montré une bonne réponse à d'autres formes issues de sous-familles différentes, dont la célèbre souche H5N1.
Un patch pourrait avantageusement remplacer la piqûre
«Cela ouvre de nouvelles perspectives de vaccinations contre la grippe similaires à celles que l'on réalise pour les hépatites : on vaccine pendant l'enfance, et on booste ensuite le système immunitaire par des rappels occasionnels à l'âge adulte», s'enthousiasme le Dr Nabel qui a dirigé cette campagne de recherche. Des essais de faisabilité et de sécurité de ce type de vaccin sont déjà en cours sur des humains, précise-t-il dans un communiqué. «Nous devrions être capable de mener des campagnes pour mesurer l'efficacité d'un vaccin couvrant un large spectre d'ici trois à cinq ans», anticipe-t-il.
Parallèlement, à Atlanta, c'est sur un nouveau mode d'administration que planche une équipe de chercheurs de l'Institut de technolgie de Géorgie. Dans un article publié en ligne dimanche dans Nature Medicine, les chercheurs dévoilent un patch innovant qui devrait réjouir les phobiques de la piqûre. Recouvert d'une centaines de micro-aiguilles, invisibles à l'œil nu et parfaitement indolores, celui-ci a permis d'immuniser des souris aussi bien, si ce n'est mieux, qu'une injection intramusculaire. Sur le plan sanitaire, cela résout le problème de gestion des aiguilles usagées ou de leur réutilisation dans les pays qui ne disposent pas d'importants stocks de seringues. Cela permet en outre à n'importe qui de s'auto-vacciner en toute sécurité et à moindre coût. Enfin, le vaccin est lyophilisé dans les aiguilles en polymères qui se dissolvent au contact de la peau pour libérer le produit : il n'est donc pas nécessaire de conserver les patchs au frais. Appliqué au vaccin antigrippal pour le moment, le procédé pourrait certainement être adapté à d'autres maladies infectieuses. Il faudra toutefois encore attendre quelques années pour que les indispensables tests cliniques ne soient réalisés.
Le Figaro |
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