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La gravité du cancer du sein est liée à une protéine |
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| Les cellules tumorales des cancers les plus agressifs contiendraient très peu de ferroportine, une molécule jouant un rôle clé dans la régulation du fer. Une découverte qui ouvre des perspectives nouvelles de diagnostics et de traitements.
Chaque année, plus de 42.000 cancers du sein sont diagnostiqués en France. Leur origine, comme c'est le cas de la plupart des cancers, reste mal connue. Par ailleurs, il est très difficile de prévoir l'évolution de la tumeur mammaire, de chiffrer le risque de récidive, et donc de déterminer le traitement le plus approprié (généralement une combinaison de chirurgie, de radiothérapie et de chimiothérapie). Une relation liant l'agressivité du cancer à la quantité de ferroportine contenue dans les cellules cancéreuses pourrait permettre d'affiner les diagnostics tout en suggérant une nouvelle voie thérapeutique.
Dans une publication parue dans Science Translational Medicine, les chercheurs du Wake Forest University Baptist Medical Center, montrent en effet que dans les cas les plus graves de cancers du sein, les cellules malades présentent un faible taux de ferroportine. «Ce marqueur sépare les femmes en deux catégories, celles dont le pronostic est bon, et celles dont il est mauvais», explique Frank Torti, un des co-auteurs principaux de l'étude. Et cela indépendamment d'autres facteurs comme la taille de la tumeur ou son type. C'est en tout cas ce que montre une analyse a posteriori de plus de 800 cas de cancers du sein répartis dans le monde entier.
Un lien de cause à effet sur le développement des tumeurs
Les chercheurs ont par ailleurs artificiellement ramené la quantité de protéine à un niveau normal dans des cellules de seins cancéreuses implantées sur des souris. L'opération a alors ralenti le développement de la tumeur, prouvant un lien de cause à effet entre la présence de cette protéine et l'agressivité du cancer. Le deuxième auteure principal, Suzy Torti, explique que la ferroportine joue un rôle très important dans la cellule puisque c'est elle qui transporte le fer à l'extérieur de son enveloppe. Sans elle, le fer s'accumule. Comme les cellules cancéreuses en ont besoin pour se reproduire, cette accumulation facilite leur développement. «En réintroduisant de la ferroportine, le fer est évacué hors de la cellule, supprimant ainsi le stimulus de croissance du cancer», explique-t-elle.
La chercheuse prévient toutefois qu'il est inutile d'arrêter de consommer des aliments contenant du fer car rien ne prouve que cela aura un effet bénéfique sur la maladie. Le lien entre la quantité de fer que nous ingérons et la concentration dans les cellules cancéreuses n'est pas du tout avéré. Mais les conséquences néfastes sur la santé d'une carence en fer, ce qu'on appelle l'anémie, sont en revanche bien connues : fatigue, pâleur, maux de tête.
Le figaro |
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