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Les prions semblent pouvoir se former spontanément |
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| Une équipe anglo-américaine a démontré la formation de prions dans un broyat de cerveau sain. Est-ce que le prion s’est formé spontanément, ou est-ce qu’une infime quantité de prion est naturellement présente en permanence dans le cerveau ? La question demeure.
Les prions forment le seul agent infectieux uniquement constitué de matière protéique. Responsables des encéphalopathies spongiformes, maladies mieux connues sous les noms de vache-folle (bovine) et de Creutzfeldt-Jakob (humaine), les prions sont encore loin d’avoir livré tous leurs secrets. Alors qu’il y a quelques jours, la Commission européenne annonçait la fin de l’épidémie et l’assouplissement des mesures visant à protéger la population contre d’éventuelles contaminations, des équipes de recherche s’activent toujours pour mieux comprendre la maladie.
D’ailleurs, de nouvelles études, publiées dans le journal PNAS, se sont révélées très intéressantes et remettent en question ce que l’on pensait savoir. En effet, jusqu’à présent, seule une contamination par ingestion ou contact avec un prion pouvait provoquer la maladie. Ainsi, le changement conformationnel de la protéine saine (PrPC), naturellement retrouvée dans les cellules, en prion pathogène(PrPSc), était attribué à la contamination par d’autres prions d’origine exogène. En réalité, il semblerait que les protéines PrPC puissent se convertir en prion de manière spontanée.
Les chercheurs du Scripps Research Institute de Floride, et de l’Institut de Neurologie de l'University College London (UCL) en Angleterre ont fait cette découverte un peu par hasard, en s’intéressant à l’une des propriétés du prion : son attirance et son agglomération sur les éléments métalliques tels des câbles en acier.
Les chercheurs voulaient comparer le pouvoir infectieux des câbles en acier couverts de broyats de cerveaux infectés ou de broyats de cerveaux sains. Pour cela, ils ont préalablement plongé les câbles dans du broyat de cerveau, puis ont déposé les câbles dans une boîte de pétri contenant une lignée cellulaire nerveuse issue de neuroblastome. Après trois jours d’exposition, le pouvoir infectieux des cellules nerveuses a été testé par la méthode de scrapie cell assay.
Des cerveaux sains peuvent aussi être source de contamination
Ce test, sensible même à des quantités minimes de prions, consiste en la mise en culture des cellules nerveuses pour favoriser la multiplication des prions, suivie de la réinjection des cellules potentiellement contaminées dans des cerveaux de souris : les rongeurs sont ensuite soumis à des tests pour vérifier l’apparition de la maladie.
Ils ont ainsi mis en évidence le pouvoir infectieux de cerveaux sains puisque des souris se sont retrouvées infectées. Pensant que cela pouvait être du à une contamination suite à une mauvaise expérimentation, ils ont réitéré les manipulations avec beaucoup de précautions. Mais là encore, les cerveaux sains étaient toujours capables de transmettre la maladie aux souris.
Deux interprétations peuvent être faites de cette étude : soit le métal favorise l’apparition de prions infectieux, soit le prion est naturellement présent dans le cerveau, mais son niveau est restreint par la dégradation rapide des nouvelles protéines pathogènes formées. Dans l’expérience, le câble ne ferait qu’augmenter le niveau de détection du prion au-dessus du seuil.
L’une ou l’autre des hypothèses doit être confirmée, mais quelle que soit la réponse, la donne est changée puisqu'on sait maintenant que les protéines pathogènes peuvent se former en absence de contamination par d'autres prions.
Futura Sciences |
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