L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Présentation atypique dans les formes à début précoce de la maladie périodique
La fièvre méditerranéenne familiale (FMF, OMIM#249100) ou maladie périodique est une maladie autosomique récessive affectant essentiellement les Juifs et les autres populations issues du bassin méditerranéen. Le gène a été identifié et son produit pyrine/marenostrine joue un rôle pivot dans la régulation de l’inflammation. Plus de 50 mutations ont été détectées mais le diagnostic demeure clinique car il n’existe pas de test de laboratoire spécifique et seuls 38 % à 72 % des patients ont 2 mutations. Les épisodes fébriles douloureux sont accompagnés dans la plupart des cas de signes péritonéaux, pleuraux et synoviaux. Au cours de l’évolution, un patient peut avoir plusieurs types d’atteinte mais un seul type de récurrence est habituel.
Chez les patients dont le début se situe avant l’âge de 2 ans, le diagnostic est souvent retardé. Une équipe israélienne a comparé le phénotype et le génotype de ces malades à ceux des enfants dont le début a été plus tardif pour savoir s’il était possible de raccourcir le délai de prescription de la colchicine.
Un total de 814 enfants a été divisé en 2 groupes : I : 254 enfants (31,2 %, 142 garçons) dont les premiers signes ont débuté avant 2 ans (1,1 ± 0,8 ans). Ce groupe a été subdivisé en 2 sous groupes : I a avec un diagnostic avant 2 ans : 60 cas et I b dont le diagnostic a été retardé après 2 ans (5,1 ± 3 ans) : 194 cas.
Le délai au diagnostic a été plus long dans le grupe I (3,2 ± 3,2 ans) que dans le II (1,9 ± 2,7 ans p<0,001). Les manifestations cliniques étaient comparables dans les I et II, les manifestations abdominales étant cependant plus fréquentes dans le II (88 % contre 76 %). En revanche, le sous groupe I a présentait plus souvent une fièvre isolée (40 % vs 8,4 % p<0 ,05) et moins d’atteinte péritonéale (45 % vs 86 % p<0,05) et pleurale (3,4 % vs 32,9 % p<0,05). Près de 60 % de ces patients étaient homozygotes pour la mutation M694V.
Pr Jean-Jacques Baudon, JIM
Padeh S et coll. Familial Mediterranean fever in the first two years of life: a unique phenotype of disease in evolution. J Pediatr 2010;156:985-9