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Les statines pourraient soigner bien plus que le cholestérol |
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| Ces médicaments anticholestérol réduisent le risque d'accidents cardio-vasculaires. Mais le seuil à partir duquel leur prescription est utile reste débattu.
Pour certains, les statines sont une arme majeure de prévention des maladies cardio-vasculaires, et ces médicaments anticholestérol devraient être plus largement prescrits, y compris quand le taux de cholestérol est normal. Récemment, des médecins britanniques ont même proposé d'en mettre à disposition dans les fast-foods, à côté des condiments, pour neutraliser les dégâts supposés de cette nourriture sur les artères. Pour d'autres, leurs bénéfices sont exagérés par les laboratoires pharmaceutiques, qui biaiseraient les études cliniques et influenceraient les experts responsables des recommandations de prescription. Face à ces débats houleux dans la communauté scientifique, comment s'y retrouver ?
Découverts dans les années 1980, à partir d'un champignon, ces médicaments neutralisent une enzyme du foie qui permet la fabrication du cholestérol. Actuellement, en France, 6 millions de personnes sont traitées par l'une des cinq molécules disponibles. Progressivement, les statines se sont affirmées comme outil de prévention cardio-vasculaire, des maladies qui tuent près de 150 000 personnes chaque année en France.
De vastes études ont démontré des bénéfices en prévention secondaire (c'est-à-dire après un infarctus, une attaque cérébrale…) et aussi en prévention primaire, en présence de facteurs de risques comme un diabète ou une hypertension. Cette année, une statine a même obtenu une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis puis en Europe pour traiter des individus sans maladie cardio-vasculaire apparente ni taux élevé de LDL cholestérol, mais considérés comme à risque.
Pour la Haute Autorité de santé (HAS), qui a rendu publique une analyse médico-économique en juillet sur cette classe thérapeutique, le traitement «diminue le risque de mortalité toutes causes de 10 %, quel que soit le profil du patient, et le risque d'événements cardio-vasculaires de 15 à 23 % selon l'événement étudié». Le Pr Éric Bruckert (endocrinologue, la Pitié Salpêtrière, Paris) précise toutefois que les études restent négatives dans trois domaines : l'insuffisance cardiaque, le rétrécissement aortique calcifié et l'insuffisance rénale.
Des effets favorables sont aussi suggérés dans d'autres pathologies (sclérose en plaques, ostéoporose, polyarthrite rhumatoïde…), mais restent à confirmer. Avec des années de recul, la tolérance est bonne. Les effets secondaires sévères sont inférieurs à 1 % des cas selon l'HAS. Ils concernent souvent les muscles ou le foie. Un lien avec des cancers a été avancé, mais n'est pas établi. Une récente analyse sur 170.000 patients aboutit même à des conclusions «extrêmement rassurantes». Reste à savoir pour quelle population les statines sont utiles, quelle molécule choisir et à quelle dose. La prescription n'est guère discutée en cas de cholestérol élevé et de gros antécédents vasculaires.
La question est plus délicate en prévention primaire, quand le taux de cholestérol est normal ou peu élevé. Là, rien n'est très clair. «Un travail visant à estimer le niveau de risque cardio-vasculaire à partir duquel un traitement par statine serait justifié doit être instauré», estime l'HAS, qui prend en compte des critères médicaux et économiques. De fait, le coût des statines est conséquent pour l'Assurance-maladie : en 2008, le chiffre d'affaires s'élevait à 1,4 milliard d'euros.
En pratique, les praticiens sont censés se référer aux recommandations officielles de 2005, un document très précis, mais laborieux à utiliser. «Contrairement au diabète ou à l'hypertension, où l'objectif du traitement est la normalisation des chiffres de glycémie et de tension artérielle, le taux de cholestérol à atteindre varie en fonction de 5 niveaux de risque différents», explique le Pr Jean Ferrières (cardiologue, CHU de Toulouse). C'est une spécificité française, qui pourrait être simplifiée, selon lui. «De façon générale, les recommandations, qui sont établies à partir de grands essais, ne sont pas adaptées à notre pratique et aux patients que nous soignons, déplore le Dr Vincent Renard, vice-président du collège national des généralistes enseignants. Dans le cas des statines, les professionnels sont assaillis par des messages complexes et contradictoires.»
Les médecins s'accordent en revanche sur un point, la prévention cardio-vasculaire ne se résume pas aux médicaments «À partir de 40 ans, beaucoup de patients me demandent un bilan lipidique et glucidique. Ils sont préoccupés par les facteurs de risque, dit Fabien Quedeville, généraliste en région parisienne. C'est une bonne occasion d'ouvrir la discussion sur les facteurs de risque, de parler des règles alimentaires, de l'activité physique, du tabagisme…» Des stratégies qui ont aussi fait leurs preuves en prévention, à moindre coût pour la société.
Source : LeFigaro |
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