L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Enlever un rein sans douleur et sans cicatrice
Oui, les chirurgiens du service d’uro-néphrologie de l’hôpital Lyon-Sud ont réussi une opération un peu particulière le 30 août dernier. Ils ont réussi à enlever le rein d’une femme obèse, mais sans lui ouvrir le ventre. Ils sont en fait passés par les voies naturelles. Et c’est une petite révolution dans la chirurgie. Sans cicatrices, sans complications, et sans douleurs. Dans un bureau de l’hôpital, Jocelyne, rayonne à l’idée d’évoquer l’opération qu’elle a vécue et n’hésite pas à dire qu’elle ne sent aucune gêne. « Quand ils me l’ont dit, je cru que c’était impossible. Déjà, quand on se coupe le doigt, on a mal. Là, ils m’ont fait trois petits trous, je ne sens absolument rien. Vraiment aucune souffrance » se réjouit-elle. Les docteurs ont en fait enlevé à cette Drômoise d’une cinquantaine d’années, un rein infecté, avec une extraction par le vagin. Une opération qui a duré 3 heures et demie et qui diffère à un détail près d’une cœlioscopie classique. Le Professeur François Golfier, gynécologue : « nous allons l’introduire dans une sac, qui est une sorte d’épuisette, que nous allons introduire par voie vaginale. Ce sac va être déployé à l’intérieur du ventre. Ce rein va être déposé dans ce sac. Il va être retiré par voie vaginale vers l’extérieur. » Alors l’avantage de cette méthode, c’est la diminution des risques de complications, notamment à cause de l’obésité de la patiente, 117 kilos, et qui aurait pu être fatal avec une opération classique. Du coup, aujourd’hui, Jocelyne positive et en profites. « J’ai l’impression d’avoir 20 ans et de vivre. Je suis quelqu’un qui pensait mourir. C’est énorme pour moi ! », jubile-t-elle. Et les chirurgiens espèrent maintenant convaincre 20 à 30 femmes par an d’utiliser cette technique d’extraction. lyonmag.com