L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les cancers buccaux se contractent de plus en plus sexuellement
Les cancers de la cavité buccale sont de plus en plus souvent provoqués par des infections de papillomavirus transmises sexuellement lors de rapports bucco-génitaux, selon des travaux de chercheurs suédois.
Plusieurs recherches montrent un accroissement de la fréquence des cancers oropharyngés avec une proportion croissante de ces tumeurs résultant d’une infection de papillomavirus humains (PVH) chez des sujets devenus sexuellement actifs très jeunes et ayant eu de multiples partenaires », écrivent les chercheurs.
« Nous observons une lente épidémie de cancers de la voie buccale, aux Etats-Unis et dans des pays d’Europe du nord, provoqués par des papillomavirus transmis sexuellement », ajoutent-ils dans leur communication publiée par les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Ce constat a conduit le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à reconnaître ces papillomavirus comme un facteur de risque des cancers oropharyngés en plus du tabagisme et de la consommation d’alcool, les causes traditionnelles.
Ces virus étaient jusqu’alors connus pour être responsables de la plupart des cas de cancer du col de l’utérus contre lequel il existe désormais deux vaccins efficaces chez les filles et les jeunes femmes avant qu’elles ne deviennent sexuellement actives.
« La possibilité que nous soyons confrontés à une épidémie de cancers de la voie buccale résultant d’infections avec des papillomavirus exige une attention particulière », jugent ces médecins dont le Dr Torbjörn Ramqvist, professeur au Karolinska Institutet en Suède, l’un des principaux auteurs de cette étude.
Signe de cette épidémie, ces chercheurs relèvent qu’à Stockholm, l’incidence de cancer de l’amygdale résultant d’une infection de papillomavirus a été multipliée par sept ces trente dernières années.
Les cancers oropharyngés provoqués par une telle infection représentent désormais le tiers des cancers de la cavité buccale diagnostiqués chaque année en Suède, selon les auteurs de l’étude.