|
|
|
|
|
|
|
|
- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- jeudi 12. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
|
|
|
|
|
|
Invités en ligne : 757
Membres en ligne : 0
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
|
|
|
|
Où en sont les recherches pour vaincre le sida ? |
|
| Alors que le nombre de nouvelles infections a baissé d'un cinquième en dix ans selon Onusida, plusieurs pistes continuent d'être investies pour tenter de protéger l'homme contre ce virus découvert il y a bientôt 30 ans.
Fléau de ce début de siècle, le sida, causé par le virus VIH, est responsable de près de 30 millions de morts dans le monde depuis son apparition au début des années 1980. De nombreuses équipes de recherche sont mobilisées pour tenter d'enrayer cette crise sanitaire, mais le virus, qui s'attaque au système de défense de l'organisme, est particulièrement difficile à vaincre. Aucun traitement curatif, c'est-à-dire capable d'éradiquer le VIH chez la personne contaminée, n'existe encore. En revanche, plusieurs pistes de traitements préventifs ont fait l'objet de progrès notables cette année. Gros plan sur ces pistes prometteuses.
Les vaccins
Il y a un an, et pour la première fois depuis le début de l'épidémie, un essai clinique conduit sur 16.000 personnes laissait entrevoir la possibilité d'empêcher la contamination grâce à un vaccin. Mais celui-ci - en réalité la combinaison de deux vaccins - testé en phase III (sur trois) en Thaïlande, montrait encore une efficacité limitée, avec 30% de personnes infectées en moins par rapport au groupe témoin. Or, «il faut atteindre 60% pour constater un impact sur l'évolution de l'épidémie», explique Roger Le Grand, responsable du service d'immuno-virologie à l'Institut des maladies émergentes et des thérapies innovantes du Commissariat à l'énergie atomique. «Cela reste néanmoins une piste importante», estime-t-il, soulignant notamment un point positif : «le vaccin était beaucoup plus efficace pendant la première année suivant l'injection».
Autre piste prometteuse : une équipe américaine a réussi à isoler des anticorps capables de neutraliser 90% des souches connues du VIH. En inhibant une protéine située à la surface du virus, ces anticorps empêchent le VIH d'attaquer nos cellules immunitaires. Il s'agit d'une piste intéressante et relativement peu explorée par les recherches ces dernières années. Mais ces travaux restent à un stade encore très préliminaire - les tests ont été réalisés in vitro, pas encore sur l'animal. On ignore donc toujours si l'agent actif est capable d'induire la réponse immunogène souhaitée. Dans le meilleur des cas, il faudra encore attendre 3 ou 4 ans avant d'avoir des résultats sur l'homme.
D'une façon générale, la mise au point d'un vaccin contre le sida est extrêmement délicate car les connaissances sur le virus sont incomplètes. «On est encore loin de voir la lumière au bout du tunnel», résume le Pr Jean-Luc Darlix, virologiste à l'Inserm. Pour lui, les chances de voir aboutir un vaccin préventif sont plus grandes que celles de disposer d'un vaccin curatif.
es antirétroviraux
On utilise depuis 1996 les antirétroviraux, des molécules qui perturbent la réplication du VIH, pour abaisser jusqu'à un niveau indétectable la charge virale chez les personnes infectées par ce virus. Outre que cela améliore leurs défenses immunitaires et leur permet de mieux résister aux infections opportunistes, ces personnes sont aussi moins contagieuses lors de rapports sexuels.
Depuis une dizaine d'années, les antirétroviraux sont également prescrits à titre préventif après un rapport à risque. Ils doivent être pris au plus tard 48 heures après le rapport, où leur effet est supposé maximal, et pendant 2 à 3 jours. Mais une telle utilisation n'est pas anodine, rappelle Roger Le Grand. «Il s'agit des mêmes médicaments que ceux pris par les personnes vivant avec le VIH. C'est un traitement lourd qui comporte un risque de toxicité. Il faut donc que cela reste prescrit par un médecin». Il n'est donc pas envisageable de les rendre aussi facilement accessibles au public qu'une pilule du lendemain, par exemple.
Un autre usage des antiviraux vient de faire l'objet d'une publication, évaluant pour la première fois l'effet protecteur de la prise de deux antiviraux, le Ténofovir et l'Emtricitabine, avant et après un rapport à risque, chez des personnes non-infectées. L'étude iPrEx conduite sur une population homosexuelle masculine a montré une baisse du taux d'infection de 44%. Cette forme de protection, qui n'est pas totale, ne pourrait donc pas être utilisée seule. Elle pourrait néanmoins être intéressante pour les populations à risques, comme les professionnels du sexe, estime Roger Le Grand. «En revanche, il est peu probable que cela se généralise du fait du risque, encore inconnu, de voir se développer des résistances à long terme», estime-t-il.
Le gel microbicide vaginal
C'est l'une des grandes découvertes annoncées à la conférence internationale sur le sida de Vienne en juillet. Des résultats présentés par le centre sud-africain Caprisa après des tests de phase II ont montré que l'application de ce gel contenant un antirétroviral (Tenofovir) pouvait réduire le risque d'infection jusqu'à 50%. Ce produit permet aux femmes de disposer d'un moyen de se protéger sans être dépendantes de la bonne volonté de leur partenaire de mettre un préservatif. «C'est très positif», note Roger Le Grand. Toutefois, on n'en connaît pas encore les effets toxiques à long terme. Par ailleurs, il y a là aussi un risque d'induction de résistance à long terme. Les études ont en outre montré que la mise à disposition du gel n'était efficace que si les populations étaient bien informées du mode opératoire. Plusieurs essais se poursuivent néanmoins et «il est probable que cela soit suivi d'une commercialisation», estime Roger Le Grand.
La circoncision
Recommandée par l'Organisation mondiale de la santé depuis 2007, cette intervention permettrait, selon certaines études, de réduire au moins de moitié les risques de contamination. «Les résultats sont variables d'une étude à l'autre», nuance toutefois le Pr Jean-Luc Darlix. Pour lui, il est possible que le travail d'information mené auprès des hommes circoncis aient induit une conduite plus responsable, biaisant les résultats. En outre, la généralisation de la circoncision est lourde, car il s'agit d'un acte chirurgical.
Face à la difficulté de mettre au point un mode de protection ou de guérison efficace à 100%, les experts s'accordent à dire que la combinaison de plusieurs stratégies, au premier rang desquelles l'éducation de la population, est la meilleure façon d'assurer la prévention.
Le Figaro |
|
|
|
|
|
|
|
Aucun Commentaire n'a été publié.
|
|
|
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
|
|
|
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.
Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.
Aucune évaluation publiée.
|
|
|
| |