L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Production de plaquettes sanguines à partir de cellules iPS humaines
Une équipe de chercheurs menée par le professeur Koji ETO de l'Université de Tokyo est parvenue à produire des plaquettes sanguines à partir de cellules iPS [1] humaines. Il s'agit d'une première mondiale.
Les plaquettes, ou thrombocytes, sont des éléments produits dans la moëlle osseuse. Elles jouent un rôle essentiel dans le processus de coagulation. Plusieurs pathologies sont susceptibles d'entraîner une baisse du taux de plaquettes dans le sang, ce qui augmente les risques d'hémorragie. Certains patients doivent donc recevoir des transfusions régulières de plaquettes de la part de donneurs. Cependant, cette thérapie pose des problèmes d'approvisionnement et les plaquettes transfusées sont parfois détruites par le système immunitaire des receveurs.
Pour résoudre ces problèmes, les chercheurs ont pensé à utiliser des plaquettes issues de cellules iPS provenant du patient lui-même, qui seraient donc compatibles avec son système immunitaire. Ils ont d'abord utilisé des cellules de peau humaine dans lesquelles ils ont introduit quatre gènes pour les reprogrammer en cellules iPS. Ils ont ensuite cultivé ces cellules dans un milieu contenant différents facteurs favorisant leur différenciation en plaquette. Les chercheurs ont constaté que la méthode donne de meilleurs résultats lorsque l'un des gènes utilisés pour la reprogrammation en cellules iPS, c-Myc, est ensuite inhibé pendant la phase de différenciation. En revanche, la production de plaquettes fonctionnelles est moins efficace lorsque ce gène est toujours surexprimé pendant cette phase.
Les chercheurs ont ensuite injecté les plaquettes obtenues à des souris modifiées génétiquement pour en produire en quantité insuffisante. Les plaquettes induites ont montré un comportement normal, s'accumulant dans des caillots pour arrêter une hémorragie comme le font les plaquettes ordinaires.
Ces résultats sont un premier pas pour une application à l'homme. Les prochaines questions à résoudre sont la mise au point d'une technique de production de masse et la vérification de l'innocuité des plaquettes induites.
--
[1] Rappelons que les cellules souches pluripotentes induites, ou iPS, ont été découvertes en 2007 par le professeur YAMANAKA de l'Université de Kyoto. Elles ont pour caractéristiques d'être produites à partir de cellules somatiques adultes et de présenter des propriétés analogues à celles des cellules souches embryonnaires, à savoir la capacité à se renouveler indéfiniment et à se différencier en divers types de cellules.