|
|
|
|
|
|
|
|
- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
|
|
|
|
|
|
Invités en ligne : 978
Membres en ligne : 0
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
|
|
|
|
Voir à l'intérieur du corps humain... Au vidéomicroscope ! |
|
| La microscopie in vivo sera peut-être le nouveau joujou des chirurgiens pour observer les cellules et les molécules du corps humain en mouvement. Ne nécessitant pas de marquage, complémentaire de l’IRM, rapide, spécifique, l’avenir du microscope à « diffusion Raman stimulée » a semble-t-il un avenir tout tracé.
L’imagerie médicale se base volontiers sur la technique d’imagerie par résonnance magnétique (IRM) qui permet une observation des tissus en profondeur. Tumeurs, organes, presque tout peut être observé précisément, mais uniquement de manière statique. Elle manque donc d’une résolution spatiotemporelle, pourtant nécessaire parfois… qui pourrait être palliée par l’utilisation de l’imagerie optique, selon les auteurs d’un article publié dans la revue Science.
Après le développement de plusieurs méthodes de microscopie prometteuses, une méthode est finalement sortie du lot grâce à l’absence de nécessité de marquer les tissus à l’aide de substances toxiques ou qui perturbent l’organisation moléculaire (sondes fluorescentes). Cette méthode, développée depuis une dizaine d’années, est basée sur la « diffusion Raman stimulée » (SRS pour Stimulated Raman scattering).
Observer les vibrations des liaisons chimiques
Phénomène optique décrit en 1928, la diffusion Raman est particulièrement adaptée à la spectroscopie vibrationnelle. En effet, la microscopie SRS détecte les molécules en fonction des vibrations caractéristiques de leurs liaisons chimiques. On projette sur un tissu biologique deux rayons lumineux de fréquences telles que la différence des deux correspond à celle de la vibration des molécules d’intérêt.
Si le principe est un peu complexe, retenons que ce phénomène peut être exploité en microscopie et permet d’obtenir un fort contraste et donc une imagerie de haute sensibilité, adaptée à ce que l’on désire observer. Il est alors possible de visualiser facilement et sans marquage, des protéines (vibrations des liaisons CH3), des lipides (CH2) et de l’eau (OH) à l’intérieur des cellules.
25 images par seconde !
La mise en œuvre est cependant délicate. Il y a quelques années seulement, les techniques de microscopie SRS ne permettaient d’obtenir qu'à peine plus d’une image par minute. Les chercheurs de l’université de Harvard ont réussi à améliorer considérablement la vitesse d’acquisition des images. Trente-sept millisecondes suffisent pour obtenir une image, grâce à l’augmentation de la quantité de lumière récupérée par l’objectif. A environ 25 images par seconde, ce rythme est suffisant pour observer le vivant microscopique à la manière d’un film en direct !
Il est ainsi possible de visualiser le sang qui coule dans les veines ou même le devenir d’un produit injecté. Il est également possible de récupérer la faible lumière des tissus épais et ainsi de voir à travers. Ce microscope pourrait rapidement être utilisé par les chirurgiens en pleine opération afin d’observer des molécules spécifiques. Pour observer à la loupe les tissus du patient, il ne sera alors plus nécessaire de réaliser des coupes histologiques qui demandent du temps, parfois précieux.
Futura Sciences |
|
|
|
|
|
|
|
Aucun Commentaire n'a été publié.
|
|
|
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
|
|
|
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.
Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.
Aucune évaluation publiée.
|
|
|
| |