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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
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Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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Le dossier médical personnel enfin lancé |
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| Trois ans et demi après la date prévue, ce dossier virtuel en ligne, destiné à mieux coordonner les soins, est prêt.
Cette fois-ci, en principe, c'est la bonne! Dans les jours qui viennent, chaque médecin pourra proposer à ses patients de leur ouvrir un dossier médical personnel (DMP). Ce dossier virtuel en ligne, qui pourra être consulté par tous les professionnels de santé autorisés par le titulaire, doit faciliter la coordination des soins et éviter les examens inutiles.
Le projet figurait dans la réforme de l'Assurance-maladie, concoctée par Philippe Douste-Blazy et Xavier Bertrand en 2004. Cet outil était, avec le médecin traitant, la principale mesure structurelle devant permettre d'économiser 3,5 milliards d'euros par an sur les dépenses de santé. Il était alors prévu que chaque assuré dispose de son DMP avant mi-2007. Une baisse de remboursement était même inscrite dans la loi, en guise de sanction, pour les patients refusant de s'en servir! Sauf que, à l'échéance dite, non seulement le DMP n'était pas prêt, mais sa préparation était au point mort. Un fiasco.
Une nouvelle structure publique, l'Agence des systèmes d'information partagés de santé (Asip-santé), a repris le chantier à zéro en 2009. Avec deux différences majeures par rapport à la méthode précédente, selon son directeur, Jean-Yves Robin: «Nous ne sommes pas une institution spécifiquement consacrée au DMP mais à toute l'informatique de santé (informatique hospitalière, télémédecine, carte de professionnel de santé…). Cela nous a évité de créer un outil ex nihilo sans tenir compte de ce qui existe. Par ailleurs, le projet initial prévoyait plusieurs hébergeurs de données, au nom de la liberté de choix. Cela engendrait de la complexité alors que les patients ne réclament pas vraiment de choisir: leur priorité, c'est que leurs données soient sécurisées.»
C'est un consortium mené par La Poste et la société de services informatiques Atos Origin qui a été retenu pour conserver ces données sensibles. Une dizaine de millions d'euros a été consacrée cette année à l'infrastructure du DMP; le budget devrait être sensiblement équivalent en 2011. L'Asip-santé s'est fixé pour objectif un coût d'exploitation inférieur à un euro par dossier et par an. Mais cela ne représentera pas le montant total du projet, qui reste difficile à évaluer.
«Cinq ans pour juger du succès»
L'agence publique a en effet défini «trois leviers» pour déployer le DMP dans le pays. D'abord, compter sur les éditeurs de logiciels médicaux pour que leurs futures mises à jour permettent d'alimenter ou de consulter le dossier d'un patient d'un seul clic. Les médecins libéraux, notamment, mettront donc la main à la poche de façon plus ou moins visible, via les contrats de maintenance de ces logiciels qu'ils souscrivent habituellement. L'investissement sera bien plus lourd pour de nombreux hôpitaux, étant donné leur retard informatique (certains en sont encore au dossier patient «papier»).
Deuxième levier: encourager les professionnels de santé qui, dans une zone géographique, sont prêts à se lancer. «L'idée est d'avoir une masse critique d'acteurs dans une ville (hôpital, laboratoire d'analyses, cabinet de radiologie, médecins de ville…) pour créer l'usage», explique Jean-Yves Robin.
Enfin, de la même façon, soutenir les réseaux spécialisés (cancer, diabète, accidents vasculaires cérébraux…) partants pour s'équiper. L'Asip-santé disposera d'une enveloppe - une vingtaine de millions l'an prochain, avait promis l'ancienne ministre de la Santé, Roselyne Bachelot - pour cofinancer les filières de soins ou bassins de santé volontaires.
Conscient du scepticisme généré par les épisodes précédents, Jean-Yves Robin se garde de fixer un objectif de nombre de DMP précis, évoquant «un ordre de grandeur de 2 millions de dossiers ouverts en 2011». «Il faudra cinq ans pour mesurer notre succès ou notre échec, plaide-t-il. Et pour juger de l'utilité de cet outil dans la coordination des soins, le meilleur critère sera plutôt le nombre de professionnels de santé qui utilisent le dossier d'une même personne.»
Le Figaro |
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