L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Un nouveau produit bloque l'ancrage du VIH aux cellules
Un nouveau produit basé sur une substance naturelle de l'organisme stoppe le virus du sida à un stade très précoce de son infection annonce une nouvelle étude. Le produit pourrait ralentir l'émergence de virus résistants aux antirétroviraux, ce qui est un problème croissant dans le monde entier.
Appelé VIR-576, il interfère avec la capacité du VIH à insérer une extrémité "collante" de sa membrane externe, le peptide de fusion, dans la cellule hôte. Cette aptitude à bloquer le peptide de fusion rend le VIR-576 très différent des autres médicaments contre le VIH. Ce résultat montre pour la première fois que le dérivé d'une substance naturelle du corps peut être efficace contre le VIH et constitue aussi la première preuve que l'inhibition du peptide de fusion peut entraver la réplication du virus chez l'homme en empêchant toute interaction directe avec les cellules cibles. Le revêtement externe ou "enveloppe" du virus du sida lui permet de se protéger et de se répandre en fusionnant cette membrane avec celle des cellules qu'il infecte. Le peptide de fusion joue un rôle critique dans ce processus.
La plupart des virus enveloppés, dont ceux de la grippe, des oreillons, de la rougeole, des hépatites B et C, d'Ebola ou du SRAS, ont un peptide de fusion. La découverte que VIR-576 peut effectivement agir à un stade précoce de l'infection par le VIH suggère qu'il peut être possible de développer des inhibiteurs semblables contre d'autres virus dangereux. De plus, les peptides de fusion ne peuvent guère tolérer de changements génétiques, ce qui rendra l'émergence d'une résistance probablement plus difficile chez les virus.
Dans l'étude, les 18 patients infectés par le VIH qui n'étaient pas temporairement sous thérapie antirétrovirale ont été traités pendant 10 jours avec trois doses différentes du nouveau produit. Les chercheurs ont trouvé qu'il était bien supporté et qu'il réduisait la charge virale moyenne, mesure de la quantité de virus actif dans le sang, de 95 pour cent lorsqu'il était pris à haute dose. Ce produit présente néanmoins des inconvénients. S'agissant d'un peptide, il devra être pris par voie veineuse, sera coûteux et peu pratique à utiliser. Ceci incite Kirchhoff et ses collègues à rechercher maintenant une petite molécule capable d'agir comme le VIR-576 qui puisse être produite à moindre coût et donnée oralement.
