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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
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Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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L'affaire du Mediator s'invite au congrès de cardiologie |
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| Ce rendez-vous de professionnels a été l'occasion d'échanger sur les conséquences de ce désastre sanitaire.
«Vous venez pour la conférence sur le Mediator ? Attendez là, nous emmènerons tous les journalistes ensemble. Nous avons reçu des consignes très strictes.» Ambiance surréaliste vendredi matin au Palais des congrès de Paris, où se tiennent jusqu'à samedi les journées européennes de la Société française de cardiologie (SFC). Habituellement, dans les congrès médicaux, les journalistes retirent leur badge au stand presse, puis peuvent librement arpenter les allées et assister aux communications. Mais enpleine tourmente Mediator, il a fallu montrer plus que patte blanche pour aller écouter la session thématique «benfluorex (le principe actif du Mediator, NDLR) et valvulopathies», une conférence technique avant tout destinée aux cardiologues.
Dans le grand amphithéâtre, bondé, la tension est palpable. Geneviève Derumeaux, présidente de la SFC, monte sur l'estrade pour expliquer un changement de dernière minute dans les intervenants : «Nous avions initialement souhaité mettre un expert incontestable des valvulopathies, le Pr Iung, et moi-même, qui a participé à l'étude Regulate. Mais on nous a fait comprendre que cette parole serait entachée du doute de parler au nom des laboratoires Servier…».
Trois spécialistes vont ensuite se succéder au micro pour faire le point sur les atteintes des valves cardiaques liées au Mediator. Pour l'heure, les cardiologues doivent apprendre à gérer au mieux les nombreux patients qui les consultent parce qu'ils ont pris ce produit et s'inquiètent de leur état cardiaque. Fin décembre, tous les cardiologues ont reçu un courrier de la Direction générale de la santé leur précisant le suivi à mettre en œuvre, et les documents à remplir, dans le cadre d'une vaste étude.
En pratique, le risque de lésions valvulaires ne concerne que les personnes exposées pendant plus de trois mois. Les cardiologues soulignent aussi que l'atteinte mitrale ou aortique liée au benfluorex reste rare, de l'ordre d'un cas sur 1000 par année de traitement. Pour autant, sa recherche en échographie va être réalisée très largement. «Les valvulopathies médicamenteuses ont souvent un aspect assez caractéristique à l'échographie, c'est l'examen clé», insiste le Pr Gilbert Habib, cardiologue au CHU de Marseille. Quant à l'évolution des lésions après l'arrêt du médicament, elle reste mal connue. «Il y a eu quelques études avec les anorexigènes qui montrent que les fuites peuvent se stabiliser ou même régresser, mais tous les résultats ne sont pas concordants, dit encore le Pr Habib. Il n'y a encore aucune donnée concernant précisément le benflurorex. »
Mais le risque de valvulopathies médicamenteuses ne concerne pas seulement les anorexigènes. «La saga des valvulopathies médicamenteuses a commencé dans les années 1960 avec les dérivés de l'ergot de seigle (utilisés notamment dans le traitement des migraines, NDLR ) », raconte le Pr Atul Pathak, cardiologue et pharmacologue (CHU de Toulouse).
Technique de «criblage»
Depuis, d'autres molécules ont été impliquées dont les anorexigènes en 1997, le pergolide et la cabergolide (des antiparkinsoniens) vers 2000, et la drogue ecstasy. «Tous ces produits ont en commun d'agir directement ou indirectement sur le système sérotoninergique, explique le pharmacologue, en précisant que l'acteur principal de la toxicité cardiaque est probablement un récepteur appelé 5HT2B. En clair, selon ce spécialiste, le risque d'atteintes valvulaires est prévisible pour les molécules agissant sur ce récepteur. Dans l'avenir, il devrait donc être possible, selon le Pr Pathak de les prévenir, en vérifiant par une technique de «criblage» si une molécule agit ou non sur cette voie métabolique. Un examen à un stade très précoce du développement qui permettra peut être d'éviter le désastre auquel on assiste aujourd'hui.
Le Figaro |
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