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Pourquoi conserver le sang du cordon ombilical du bébé |
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| Prélevé au moment de l'accouchement, il permettra de soigner des maladies graves. Encore méconnu du grand public, le don de sang placentaire devient de plus en plus courant en France. Ces quelques millilitres, recueillis dans le cordon ombilical au moment de l'accouchement, permettent de soigner des patients atteints de maladies graves du sang, comme les leucémies, les lymphomes ou la drépanocytose. «Le sang placentaire est la troisième source de cellules souches hématopoïétiques, avec la moelle osseuse et le sang périphérique . Il concerne actuellement 17% des greffes, soit 250 par an en moyenne en France, mais son utilisation est en forte augmentation, indique le Dr Catherine Faucher, greffeur à l'Institut de lutte contre le cancer Paoli-Calmettes, à Marseille. Très riche en cellules souches, le sang du bébé est une ressource thérapeutique très prometteuse.» La recherche est en plein développement, vingt-trois ans après la première greffe française de sang placentaire réalisée par Éliane Gluckman, à l'hôpital Saint-Louis (Paris). Ces fameuses cellules souches que l'on sait transformer en différents types d'autres cellules, comme celles du foie, du cœur, du cerveau…, ouvrent la voie à la thérapie cellulaire, encore dite médecine régénérative. La recherche vise à l'heure actuelle à tenter de les utiliser pour réparer un cœur usé, un foie altéré, ou traiter une maladie dégénérative du cerveau comme Alzheimer ou Parkinson.
Concrètement, comment donner le sang du cordon ombilical, lors de l'accouchement? La future mère est informée au quatrième mois de grossesse et doit donner un consentement écrit. Le don est anonyme et gratuit. Si elle souscrit à la démarche, un entretien médical permettra de rechercher ses antécédents et d'éventuelles contre-indications. Une dernière visite de la mère et de l'enfant sera nécessaire environ six semaines après l'accouchement. Le prélèvement de sang est indolore et sans risque. Il est pratiqué juste après la naissance, une fois le cordon ombilical coupé, sur la partie reliée au placenta. «Ce geste médical simple ne gêne en rien le déroulement de l'accouchement, précise Katia Valats, sage-femme à la maternité Saint-Roch de Montpellier. Mais il ne doit en aucun cas constituer un péril supplémentaire, à un moment où l'attention des soignants est maximale en raison des risques d'hémorragie.»
«Dans la plupart des cas, les patientes sont enthousiastes: les refus sont rares», raconte le Dr Marion Baudard, responsable d'une banque de sang. Mais 30% seulement des dons seront retenus, à l'issue des différentes étapes de sélection. Le sang prélevé doit en effet être en quantité suffisante et riche en cellules souches hématopoïétiques. Les patientes reçoivent un courrier, le jour où leur don est stocké. «Un moment émouvant», selon Bernadette, 36 ans, qui a donné son sang placentaire à la naissance de sa fille Violette, il y a quelques mois. «Je suis très heureuse de l'avoir fait, dit-elle. Ma fille arrive au monde en sachant qu'elle a participé à quelque chose d'important. Qui sait, sa naissance sauvera peut-être une vie.» Un geste altruiste, sans visée personnelle.
Un statut juridique
Longtemps à la traîne, la France a décidé en 2009 de donner un coup d'accélérateur à la collecte de sang de cordon. Seules trois banques -à Paris, Bordeaux et Besançon- étaient alors en mesure de conserver ces précieuses unités pour les mettre à disposition des receveurs du monde entier, dans le registre des greffes de moelle. Elles sont dix aujourd'hui, couvrant l'ensemble du territoire.
«Notre objectif sera atteint dans quelques mois, précise Emmanuelle Prada-Bordenave, directrice générale de l'Agence de la biomédecine, qui a mis en œuvre ce déploiement. À terme, une soixantaine de maternités proposeront à leurs patientes de donner le sang de leur cordon, ce qui représentera 20% des naissances françaises.»
Lorsque Montpellier a ouvert son centre de conservation du sang en mars dernier, toutes les maternités privées et publiques ont souhaité participer à la collecte. Sa mise en œuvre est pourtant exigeante et a un coût financier. Elle suppose de dédier à cette activité une sage-femme à plein temps et de former toute l'équipe soignante. Il faut aussi assurer le transport des unités, qui devront rejoindre la banque dans des valises sécurisées dans les 24 heures suivant le prélèvement.
L'échantillon y sera congelé, après une série d'analyses, puis inscrit sur le registre «France greffe de moelle». «La France a enfin pris sa collecte en main, après avoir importé des unités de l'étranger pendant des années. Elle va dorénavant mieux participer à l'effort de solidarité internationale, se félicite Marie-Thérèse Hermange, sénateur (UMP). Reste à donner un statut juridique au sang de cordon, actuellement considéré comme un déchet opératoire. C'est ce que propose la loi de bioéthique, examinée début février au Parlement.»
Le Figaro |
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