L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Une molécule qui supprime la faim
Dans la lutte contre l'obésité, les chercheurs de l'Université de Yale aux États-Unis viennent de découvrir une arme microscopique: une molécule naturellement sécrétée par l'intestin qui régulerait la faim.
Les résultats de leur étude publiés dans la revue scientifique Cell de novembre suggèrent que la molécule aiderait à réguler la quantité d’aliments que les gens mangent. C’est ce qu’a constaté l’équipe dirigée par Gerald I. Shulman, professeur de médecine cellulaire et de physiologie moléculaire à Yale et chercheur au Howard Hughes Medical Institute.
L’équipe du professeur Shulman a étudié une famille de lipides appelés N-acylphosphatidylethanolamines, ou NAPEs, qui sont synthétisés et sécrétés dans le sang par l'intestin grêle après que des aliments gras soient consommés. L'équipe a constaté que les souris et les rats qui avaient reçu des injections régulières de NAPEs mangeaient moins d'aliments et perdaient du poids. En outre, le traitement avec le NAPEs a semblé réduire l'activité «faim» dans les neurones du cerveau tout en stimulant les neurones que l'on soupçonne de jouer un rôle dans la réduction de l'appétit.
Les chercheurs de Yale veulent maintenant étudier l’action chez les animaux de concentrations de NAPEs après l'ingestion de matières grasses pour ensuite, si les résultats sont positifs, en tester les effets chez les humains.