L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Un antihistaminique qui donne de l’urticaire
Les antihistaminiques sont les médicaments les plus prescrits dans le traitement des maladies allergiques. Les molécules de deuxième génération sont bien tolérées et n’exposent qu’à peu d’effets secondaires.
S’il est bien connu qu’une allergie de contact peut survenir après application d’un antihistaminique topique, l’apparition d’une réaction cutanée lors d’une prise par voie orale semble en revanche improbable. Ceci est cependant possible comme le confirme le cas d’une patiente de 45 ans traitée en Espagne pour une rhino-conjonctivite pollinique évoluant de janvier à juin.
Elle avait déjà présenté une urticaire 4 jours après le début d’un traitement quotidien par ébastine. L’éruption avait disparu en 2 jours après l’interruption du médicament.
Trois ans plus tard, l’urticaire a récidivé après la prise quotidienne de 180 mg de fexofénadine toujours après quelques jours de traitement.
Le bilan allergologique a débuté par la réalisation de prick-tests cutanés qui mettaient en évidence une sensibilisation aux pollens de cyprès, d’olivier et de graminées.
Les prick-tests réalisés avec différents antihistaminiques (loratadine, cétirizine, ébastine, féxofénadine et dexchlorphéniramine) étaient par contre tous négatifs tout comme les patch-tests (lus à 48 et 96 heures) et les tests d’activation des basophiles.
Un test de provocation en simple aveugle a été réalisé après obtention du consentement de la patiente. Une urticaire est survenue 2 heures après la dernière prise d’une dose cumulée de 35 mg d’ébastine.
Trois autres molécules testées, dexchlorphéniramine, féxofénadine et loratadine, ont aussi provoqué l’apparition d’une urticaire.
La patiente a cependant toléré la cétirizine lors du test de provocation et elle utilise depuis ce médicament sans inconvénient.
Il ne s’agit probablement pas ici d’une réaction IgE-dépendante. Le diagnostic et la recherche d’une molécule utilisable nécessitent des tests de provocation.