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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
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Tumeurs neuro-endocrines du pancréas : Deux nouveaux traitements pour des affections orphelines |
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| Sous l’appellation de tumeurs neuro-endocrines malignes du pancréas (TNEMP) on regroupe diverses néoplasies du pancréas (qui sont par ordre de fréquence décroissant, des insulinomes, des gastrinomes, des tumeurs non fonctionnelles, des VIPomes, des glucagonomes et des somatostatinomes). Ces tumeurs sont globalement rares puisque leur prévalence est estimée à 1/100 000 environ. Elles se présentent très souvent (65 % des cas) à un stade avancé et ne sont plus alors justiciables d’un traitement chirurgical. Leur prise en charge à ce stade repose, si nécessaire, sur des thérapeutiques hormonales spécifiques qui soulagent souvent les symptômes liés aux différents types d’hypersécrétion hormonale et sur des chimiothérapies aux résultats modestes par streptozotocine seule ou associée à la doxorubicine.
Une survie médiane sans progression passant de 5,5 mois à 11,4 mois sous sunitinib
Le dernier numéro du New England Journal of Medecine présente les résultats favorables de deux études internationales randomisées contre placebo conduites chez des patients atteints de TNEMP à un stade avancé avec des « thérapeutiques ciblées ».
Dans la première, Eric Raymond et coll. ont inclus 171 patients assignés soit à du sunitinib (un inhibiteur de 3 kinases) à la dose de 37,5 mg/jour soit à un placebo (1). L’étude a été interrompue prématurément en raison d’une supériorité significative du traitement actif lors d’une analyse intermédiaire : doublement de la survie médiane sans progression (11,4 mois contre 5,5 mois sous placebo ; p<0,001), taux de réponses objectives de 9,3 % contre 0 % sous placebo et accroissement de la survie globale (10 % de décès contre 25 % à la clôture de l’étude).
34 % de survivants sans progression à 18 mois sous évérolimus contre 9 % sous placebo
Dans le second essai, James Yao et coll. ont inclus 410 patients assignés soit à de l’évérolimus (inhibiteur sélectif de mTOR [mammalian target of rapamycin –cible de la rapamycine chez les mammifères]) à la dose de 10 mg/jour soit à un placebo (2). Ici aussi la survie médiane sans progression a été accrue significativement passant de 4,6 mois sous placebo à 11 mois sous traitement actif (p<0,001) et à 18 mois, 34 % des patients survivaient sans progression sous évérolimus contre 9 % sous placebo.
Les effets secondaires de grade 3 ou 4 ont été relativement fréquents avec les deux molécules : neutropénie et hypertension avec le sunitinib, complications hématologiques, diarrhées, stomatites et hypoglycémie avec l’évérolimus. Néanmoins ces effets secondaires ont pu généralement être maîtrisés grâce à une réduction de la posologie ou une interruption provisoire du traitement.
Ces deux essais cliniques peuvent donc susciter un optimisme raisonnable sur la prise en charge des TNEMP (3). Les prochaines études devront déterminer la durée optimale du traitement, l’intérêt éventuel d’associer les deux molécules ou de les substituer l’une à l’autre en cas d’échappement et l’avantage qu’il y aurait à les utiliser comme traitement adjuvant ou néoadjuvant chez les patients opérables.
Dr Nicolas Chabert
1) Raymond E et coll. : Sunitinib malate for the treatment of pancreatic neuroendocrine tumors. N Engl J Med 2011; 364: 501-13.
2) Yao J et coll.: Everolimus for advanced pancreatic neuroendocrine tumors. N Engl J Med 2011; 364: 514-23.
3) Jensen R et coll. : Promising advances in the treatment of malignant pancreatic endocrine tumors. N Engl J Med 2011; 364: 564-65.
JIM |
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