L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les bébés comprennent le point de vue d'autrui
Une équipe de chercheurs européens, dirigée par une scientifique l'Institut de psychologie de l'Académie des sciences hongroise, a montré que les tout-petits, même bébés, pouvaient comprendre les points de vue d'autrui. Cette réaction semble même être automatique et ne requérir pratiquement aucun effort.
Les chercheurs appellent la capacité d'une personne à deviner les intentions et pensées d'autrui la "théorie de l'esprit". Cette aptitude joue un rôle important dans les interactions sociales, elle pourrait avoir été une condition fondamentale dans l'établissement des sociétés humaines coopératives. Jusqu'à présent, de nombreux chercheurs considéraient que les enfants de moins de trois ou quatre ans n'avaient pas cette capacité de théorie de l'esprit.
Les chercheurs ont présenté à des adultes et des enfants âgés de sept mois une série de vidéos, dans lesquelles un personnage animé suivait le mouvement d'une balle évoluant à proximité d'un petit mur. Les chercheurs ont observé que les temps de réaction des adultes et des enfants étaient plus rapides lorsque la "pensée" du personnage animé, à propos de la localisation de la balle, concordait aux suppositions réelles. Les participants étaient influencés par le comportement du personnage, et ce même lorsque ce dernier sortait de l'écran. Ces résultats suggèrent donc que les participants évaluaient les croyances du personnage afin de prédire ses actions.
Les chercheurs ont montré que les adultes et les enfants âgés de sept mois encodaient automatiquement les pensées d'autrui, et de manière surprenante, ces dernières ressemblaient à leurs propres pensées. Le développement de tels travaux sur des enfants très jeunes pourrait permettre d'améliorer les méthodes de diagnostic d'autisme et ainsi ouvrir la voie à des interventions techniques précoces.