L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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A la recherche du spermatozoïde "champion"
Alors que de plus en plus de couples sont confrontés à des problèmes d'infertilité (environ 1 sur 6 en République tchèque), la reproduction assistée est devenue un enjeu majeur de la recherche en médecine. La maîtrise de la fécondation in vitro a constitué un pas de géant dans les techniques d'insémination artificielle mais le taux de réussite de cette méthode pourrait être accru à condition de trouver le spermatozoïde "champion". Dans cette optique, des chercheurs de l'université Masaryk de Brno utilisent un microscope à force atomique d'une résolution de l'ordre du nanomètre, technologie encore très peu utilisée en biologie. A l'aide de ce microscope, l'équipe du professeur Jan Pribyl a accès aux caractéristiques précises des spermatozoïdes (géométrie du flagelle, mobilité...) et peut les évaluer individuellement. Les spermatozoïdes sélectionnés peuvent alors être introduits directement dans l'oeuf pour garantir la meilleure réussite à l'insémination artificielle.
Mais les travaux de cette équipe de recherche ne s'arrêtent pas là. Un autre projet du professeur Pribyl a pour objet de déterminer les éléments extérieurs qui peuvent nuire à la vigueur et l'efficacité du spermatozoïde. Ces recherches mettent notamment en lumière l'influence néfaste de l'environnement auquel sont soumis les hommes (comme les changements de température), et des produits ingérés (médicaments ou conservateurs). Par ailleurs, les chercheurs de cette équipe ont développé un utérus artificiel qui permet de tester dans les conditions très proches de la fécondation les capacités du sperme : dans des conditions chimiques et de température correspondant à celles d'un utérus, les chercheurs organisent une sorte de course vers un oeuf imaginaire censée déterminer quels spermatozoïdes sont les plus efficaces. Un tel procédé de détermination est unique au monde et permet de sélectionner les quelques spermatozoïdes qui seront effectivement utilisés lors de l'insémination.
Ce projet est aussi l'occasion de lancer des coopérations qui s'inscrivent déjà dans le cadre de l'Institut Technologique d'Europe Centrale [1] qui devrait être opérationnel à l'horizon 2015 à Brno. Par exemple, le biologiste Jan Pribyl travaille en collaboration avec le gynécologue Igor Crha du Centre de Reproduction Assistée de Brno [2] qui accueille des couples confrontés à des difficultés pour concevoir un enfant.
Ces méthodes de sélection des meilleurs spermatozoïdes pourraient accroître le taux de réussite des inséminations artificielles de 10 à 20% estime le professeur Crha. De quoi donner des raisons d'espérer aux couples infertiles.