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Recherche : schizophrène comme un ordinateur américain... |
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| La schizophrénie est loin d'avoir livré tous ses secrets. Différentes hypothèses sont avancées pour tenter d'expliquer les mécanismes en jeu. L'une d'elles repose sur la libération excessive, dans le cerveau, d'un neurotransmetteur, la dopamine, ce qui empêcherait les personnes concernées de correctement filtrer et hiérarchiser les multiples stimuli reçus en permanence. En d'autres termes, les malades atteints de schizophrénie prennent non seulement en compte des informations non pertinentes mais, en plus, ils n'attachent pas d'importance à des informations qui devraient être considérées comme pertinentes. Ils perdent ainsi contact avec la réalité.
Pour valider cette hypothèse, des chercheurs d'Austin et de l'université de Yale, aux États-Unis, ont mis au point un logiciel mimant des réseaux neuronaux qui possèdent la capacité d'apprendre des langages (leurs travaux sont publiés dans un récent numéro de la revue Biological Psychiatry). Ils ont "raconté" de courtes histoires criminelles à la machine, à 37 patients atteints de schizophrénie et à 20 sujets sains. Puis ils ont demandé à l'ordinateur ainsi qu'aux personnes de restituer les histoires. Comme prévu, les malades ont commis des erreurs typiques : ils ont inversé les personnages ou se sont assimilés à certains d'entre eux.
Responsable d'une attaque terroriste
Côté logiciel, les chercheurs expliquent avoir simulé des dysfonctionnements sur huit mécanismes distincts (concernant par exemple la mémoire de travail ou la mémoire épisodique) pour relever les erreurs lors de la restitution des histoires. Deux de ces dysfonctionnements ont amené le réseau à produire des "déraillements" similaires à ceux trouvés dans le discours des patients atteints de schizophrénie. Dans une réponse, l'ordinateur avoue carrément être le responsable d'une attaque terroriste !
Quelles conséquences cette "modélisation" du fonctionnement cérébral peut-elle avoir ? Pour Marie-Odile Krebs, professeur de psychiatrie à l'hôpital Saint-Anne, à Paris, tout ce qui permettra de comprendre comment se forment les idées délirantes, les troubles du cours de la pensée avec confusion dans l'attribution des intentions, des responsabilités, sera bénéfique. "On connaît mal les systèmes cérébraux impliqués dans la formation de ces phénomènes", note-t-elle en insistant sur le fait que ce travail est basé sur l'hypothèse d'un rôle majeur joué par la dopamine. "Or les médicaments qui combattent l'excès de dopamine ne permettent pas de bien contrôler ces phénomènes délirants et encore moins les troubles du langage."
L'unité "Physiopathologie des maladies psychiatriques" (Inserm, université Paris Descartes, qui bénéficie du soutien de la Fondation pour la recherche médicale), codirigée par cette spécialiste, tente, elle, de déterminer les composantes de la schizophrénie. "Il n'existe pas une seule maladie, mais différentes formes dues à des mécanismes variés, qui peuvent former un continuum ou se superposer", conclut-elle. "L'excès de dopamine, qui est très lié aux idées délirantes et hallucinations, en fait partie. Mais il faut étudier toutes les hypothèses si l'on veut pouvoir, un jour, proposer des thérapies actives sur les différentes facettes de la maladie." Autre but des chercheurs : reconnaître les signes précurseurs pour identifier les personnes à risques et les prendre en charge précocement. Avec ou sans ordinateur.
Source:lepoint.fr |
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