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Le paludisme frappe aussi les voyageurs |
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| Touristes et voyageurs ont encore trop tendance à négliger cette affection parasitaire potentiellement mortelle.
Avec, en 2009, 225 millions de cas et 781.000 décès, surtout parmi les enfants africains, le paludisme est un fléau sanitaire et économique majeur pour les nombreux pays en développement, où il sévit de façon endémique. Il peut aussi toucher les voyageurs qui s'y rendent, d'autant plus vulnérables qu'ils viennent de régions non infestées.
«Souvent, ils n'ont pas assez conscience que cette maladie peut être très grave, qu'elle peut tuer», insiste le Pr Martin Danis (CHU Pitié-Salpêtrière, Paris), responsable du Centre national de référence pour le paludisme. Ainsi s'expliquent les 4600 cas de paludisme «d'importation» diagnostiqués en France en 2010, dont 7,5% de formes sévères et de 10 à 20 décès annuels. Connaître et appliquer les mesures de prévention est donc important, surtout pour l'Afrique où sévit l'espèce la plus répandue du parasite, Plasmodium falciparum , responsable de 80% des cas et des formes les plus graves.
Parasite au cycle de vie complexe, le Plasmodium a pour réservoir l'homme et se transmet uniquement par piqûre d'un moustique vecteur, l'anophèle. Seules les femelles piquent, de nuit, surtout entre 23 heures et 6 heures du matin. L'anophèle se contamine en aspirant le sang d'un individu atteint. Après une phase de développement chez l'insecte, le parasite est transmis par sa salive à de nouveaux hôtes. Il s'y développe d'abord dans le foie, puis envahit les globules rouges où il se multiplie jusqu'à les faire éclater. Cette dernière phase correspond aux accès de fièvre symptomatiques de la maladie, qui peuvent survenir avec P.falciparum jusqu'à deux mois après le retour.Aucun moyen n'assurant seul une protection totale, il faut à la fois suivre un traitement préventif contre le paludisme et se protéger du moustique. Les traitements les plus courants sont la chloroquine, la méfloquine, l'association atovaquone-proguanil et la doxycycline.
Prescrits sur ordonnance, ils se prennent de préférence lors des repas. Selon les espèces de plasmodium et les résistances qu'ils développent, les pays sont classés en zones, révisées périodiquement. Ainsi, la chloroquine ne doit plus être utilisée en Afrique où P.falciparum est résistant partout. «Le paludisme d'importation résulte presque toujours d'un traitement préventif non suivi, inadapté, ou interrompu trop tôt. La plupart doivent être pris dès l'arrivée et poursuivis quatre semaines après le retour. Seule l'atovaquone-proguanil peut être arrêtée sept jours après le retour. C'est aussi la mieux tolérée, mais la plus chère», précise le médecin.
Moustiquaires et répulsifs
Pour le Pr Olivier Bouchaud (CHU Avicennes, Bobigny), cette chimioprophylaxie est impérative pour l'Afrique où ont lieu 90% des impaludations. Pour l'Amérique du Sud et l'Asie, le risque est plus faible, et son utilité doit être appréciée au cas par cas avec le médecin.
Ce traitement préventif doit toujours se doubler d'une protection contre les piqûres. Les moustiquaires imprégnées d'insecticide sont indispensables en Afrique, où le principal vecteur de P.falciparum est Anopheles gambiae, qui cohabite souvent avec 2 ou 3 autres espèces d'anophèles-vecteurs. «L'anophèle étant devenu résistant au DDT, on utilise plutôt des produits organophosphorés et des pyréthrinoïdes», explique Didier Fontenille, entomologiste à l'IRD. Les répulsifs, très efficaces, doivent contenir une des quatre molécules testées pour leur innocuité: DEET, picaridine, IR3535 ou citridiol. À utiliser sur les zones non protégées par le port de vêtements longs recommandés dès le crépuscule et à renouveler car leur action ne dure que 4 heures.
Et au retour? «Toute fièvre même discontinue dans les semaines suivant un séjour en zone d'endémie doit être considérée comme un paludisme jusqu'à preuve du contraire», insiste le Pr Bouchaud. Il faut donc absolument consulter le médecin. Le diagnostic se fait en urgence par recherche du parasite dans le sang. Le traitement, plutôt à l'hôpital, repose pour les formes simples sur deux antipaludéens, l'atovaquone-proguanil et l'artéméther-luméfantrine. «Attention: un paludisme négligé peut s'aggraver en quelques heures. Si cette fièvre s'accompagne de signes neurologiques mêmes mineurs, comme un état somnolent, mieux vaut appeler le centre 15 qui décidera de la conduite à tenir.» Bonne nouvelle: depuis deux mois, les services de réanimation ont accès à l'artésunate, un dérivé de l'artémisine plus efficace que la quinine dans le traitement des cas graves.
Source:lefigaro.fr |
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