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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
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- dimanche 28. juin 2015
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Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
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- jeudi 12. mars 2015
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Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
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Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Comment fonctionne le don d'organes |
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| • Qui peut donner ?
Le prélèvement est possible à tous les âges. S'il est vrai qu'un cœur sera rarement prélevé chez une personne de plus de 60 ans, ce n'est pas le cas des reins ou du foie qui peuvent l'être sur des sujets bien plus âgés, pouvant aller jusqu'à plus de 80 ans. Selon l'Agence de biomédecine, 30,5% des reins greffés proviennent de donneurs de plus de 60 ans. C'est la santé «physiologique», autrement dit le bon état du corps, qui compte, et non l'âge du patient.
Quant aux dons d'organes d'enfants, ils sont possibles s'ils sont autorisés par les deux parents. Leur petite taille permettra de greffer un autre enfant.
• Y a-t-il des restrictions en fonction des antécédents médicaux ?
Le prélèvement peut aussi être envisagé sur des donneurs sous traitement médical, ou avec des antécédents médicaux lourds. Ce sont alors les médecins qui jugent de la pertinence du prélèvement, au cas par cas. En Allemagne, par exemple, on accepte les dons d'organes de personnes séropositives, s'ils sont destinés à des patients également séropositifs.
• Peut-on donner un organe de son vivant ?
Il possible de donner un organe lorsque l'on est encore en vie. Dans près de 95% des cas, il s'agit d'un don de rein. Le donneur doit toutefois faire partie de la famille du malade : il doit être un parent, un frère, une sœur, un oncle, une tante, un(e) cousin(e) germain(e), un (e) conjoint (e) ou justifier qu'il/elle vit en concubinage avec le malade depuis au moins deux ans. Le donneur doit aussi être en bonne santé. Il est enfin tenu de passer devant un comité d'experts chargés de vérifier qu'il a bien compris les enjeux et les risques de l'opération, et qu'il n'a pas subi de pressions par son entourage. En France en 2010, 10 % des greffes de rein ont été rendues possibles grâce à des organes de donneurs vivants.
Il est également possible de faire un don de moelle osseuse, qui contient les cellules souches produisant les cellules sanguines. Les personnes âgées de 18 à 50 ans peuvent pour cela s'inscrire sur le registre français des donneurs volontaires de moelle osseuse. Le donneur potentiel subit alors une prise de sang pour déterminer son «groupe tissulaire» (groupe HLA, variable suivant les individus). Selon sa compatibilité avec une personne en attente de greffe, il pourra ensuite être contacté jusqu'à ses 60 ans pour des prélèvements, ou ponctions, dans les os du bassin, nécessitant une hospitalisation de deux jours.
• Les innovations de la loi de bioéthique
La loi de bioéthique, qui devrait être définitivement votée jeudi, élargit les possibilités de don d'organes de la part de donneurs vivants. Elle autorise le don croisé d'organes entre deux binômes. Par exemple : un malade s'est vu proposer par un membre de sa famille un rein, mais tous deux sont incompatibles. Ailleurs en France, deux autres personnes - un malade et un proche prêt à lui donner un rein - sont dans la même situation d'incompatibilité. Mais les tests révèlent que le malade du premier binôme est compatible avec le donneur du second binôme, de même que le second malade et le premier donneur. Le don «croisé» est alors autorisé, même si donneur et receveur ne se connaissent pas.
• Donneur ou pas, comment faire connaître son choix ?
L'idéal consiste à faire part de sa position à ses proches, pour que ceux-ci n'aient pas à prendre seuls cette décision difficile, la question se posant souvent dans des circonstances traumatisantes. Il est aussi important de préciser si l'on s'oppose au prélèvement d'organes particuliers. Les proches seront interrogés sur les intentions du donneur potentiel, même s'il porte une carte de donneur, car celle-ci n'a aucune valeur légale. Ces cartes sont disponibles auprès d'associations comme France Adot ou la Fondation Greffe de vie. Il n'existe pas en France de registre national de donneur pouvant éviter aux proches d'être consultés lors d'un décès, car la loi repose sur le principe du consentement présumé.
Il existe en revanche un registre national des refus, où l'on peut faire connaître son opposition de subir des prélèvements en cas de décès. Il est possible de préciser si ce refus concerne tous les organes ou seulement certains en particulier. On peut s'y inscrire dès l'âge de 13 ans.
Source:lefigaro;fr |
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