L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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OMS : le téléphone portable «peut-être cancérogène»
Cette nouvelle classification est basée sur l'examen de centaines d'études scientifiques.
Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l'OMS a estimé mardi que l'usage des téléphones portables devait être considéré comme «peut-être cancérogène pour l'homme». Cette annonce qui survient à l'issue d'une réunion qui a rassemblé pendant huit jours à Lyon une trentaine d'experts de 14 pays, pourrait susciter beaucoup de réactions. En réalité, ce classement révèle l'incertitude des experts face à un risque potentiel. Outre les téléphones portables, la décision concerne également les autres téléphones sans fil.
«Les preuves qui continuent à s'accumuler sont assez fortes pour justifier une classification au niveau 2B (un des cinq niveaux de la classification qui définit des produits «peut-être cancérogènes» pour l'homme, NDLR)», a estimé Jonathan Samet, président du groupe de travail, lors d'une conférence de presse téléphonique. «Le groupe de travail a fondé cette classification (…) sur des études épidémiologiques montrant un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau associé avec l'usage du téléphone sans fil», a-t-il précisé. Ce classement signifie, selon lui, qu'«il peut y avoir un risque et que donc nous devons surveiller de près le lien entre les téléphones portables et le risque de cancer.»
Tumeurs du nerf auditif
Les experts ont analysé les centaines d'études déjà publiées sur le sujet. L'éventuelle association entre les téléphones sans fil et les cancers porte essentiellement sur les gliomes et des neurinomes de l'acoustique, tumeurs du nerf auditif. Le risque potentiel concernait plutôt des gros usagers (trente minutes par jour pendant plus de dix ans). Les experts estiment que des études complémentaires à long terme sont nécessaires pour affiner cette classification. En attendant, ils demandent à ce que des mesures pragmatiques, comme la promotion de kits mains libres, soient prises pour réduire l'exposition individuelle.
En revanche, les ondes radars, les micro-ondes et les émetteurs de signaux radio, télévision ou de télécommunications sans fil (antennes-relais) n'ont pas été classés faute de données suffisantes.
L'Organisation mondiale de la santé classe les produits ou les agents utilisés par l'homme en cinq groupes selon leur niveau de risque de cancer. Le groupe 1 recense les 107 agents cancérogènes pour l'homme. Le groupe 2A, les produits dits «probablement cancérogènes» (59), le 2B les substances «peut-être cancérogènes» (266), le groupe 3, les agents «inclassables» et le groupe 4, les «probablement pas cancérogènes».
lefigaro.fr