L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Polyarthrite rhumatoïde : où en est-on ?
Maladie dégénérative inflammatoire chronique, la polyarthrite rhumatoïde est une maladie invalidante. Lors du congrès de l’European League against Rhumatism qui s'est tenu il y a quelques jours, les spécialistes ont pu faire le point sur l'efficacité des traitements et les avancées futures possibles.
* Tout savoir sur la polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde affecte aujourd’hui en France entre 250.000 et 300.000 patients. Cette maladie, particulièrement invalidante puisqu’elle s’attaque aux articulations, a fait l’objet de nombreuses présentations au dernier congrès de l’European League against Rhumatism (Eular), qui vient de se tenir à Londres. Et les nouvelles sont plutôt encourageantes. Le point avec le Dr Jean Sibilia, rhumatologue au CHU de Strasbourg.
Une des études qui a fait l’actualité du congrès a confirmé aux médecins l’importance de traiter très précocement les patients et surtout de les suivre au plus près pour adapter au mieux leur traitement. Pour le Pr Sibilia, « le méthotrexate demeure le traitement de fond de la polyarthrite. Son association avec une biothérapie – en l’occurrence un anti-TNF alpha – est particulièrement efficace et utile chez les patients présentant une forme sévère de la maladie. Voilà pourquoi il est capital dès les premiers mois de traitement, de suivre très régulièrement nos patients pour vérifier qu’ils sont bien en rémission. Si leur maladie reste active, alors nous recourons à une biothérapie ».
Les espoirs futurs
Ces données laissent entendre également, pour la première fois, que le traitement par l’un de ces anti-TNF pourrait être arrêté chez certains patients, après un contrôle de la maladie, sans pour autant perdre de son efficacité. Des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
Les congressistes ont enfin discuté la question des marqueurs pronostics de la polyarthrite rhumatoïde. « Ils permettent aujourd’hui de prédire l’évolution de la maladie, et donc de mieux cibler les traitements. Nous sommes aujourd’hui capables de prédire l’efficacité d’une molécule en fonction des caractéristiques du patient et de sa maladie », conclut Jean Sibilia.