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Comment éliminer les dépôts de graisse localisés ? |
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| Différentes techniques avec le laser existent. La liposuccion reste la plus efficace.
Quelles sont les meilleures techniques pour éliminer les dépôts graisseux corporels disgracieux (culottes de cheval, poignées dites d'amour, «petit bedon»…)? Quels sont les risques encourus? Pour quels bénéfices? Ces questions, avant l'été, sont particulièrement d'actualité, après le rejet par le Conseil d'État d'un décret du ministère de la Santé, daté du 11 avril 2011 qui interdisait toutes les techniques «lipolytiques» visant à faire «fondre» la graisse par voie non chirurgicale.
Le 17 juin, dans un avis particulièrement argumenté, le Conseil d'État s'est montré très sévère sur le rapport de la Haute Autorité de santé (HAS) qui a servi de base à cette interdiction des lasers, radiofréquences, et autres mésothérapie et injections de solutions hypo-osmolaires… Les magistrats de la plus haute juridiction administrative ont estimé que le travail de la HAS était entaché de conflit d'intérêts, qu'il faisait un amalgame entre des techniques différentes et interdisait notamment des lasers externes qui n'avaient jamais fait l'objet de complications répertoriées. Au final, la suspension de ce décret remet à flot toutes les techniques à visée lipolytiques sans exception, y compris celles qui sont considérées comme à risques.
Effets limités
Lesquelles présentent vraiment un intérêt? Le procédé le plus efficace reste la liposuccion que seule des chirurgiens spécialisés peuvent réaliser. Il faut savoir que les cellules graisseuses, les adipocytes, lors d'un régime alimentaire, ne disparaissent pas, mais diminuent simplement de taille. Lors d'une prise de poids, ils se rempliront de graisse à nouveau. Lorsque, en revanche, par des techniques chirurgicales, on retire des cellules graisseuses, celles-ci ne reviendront plus, théoriquement. «Il y a eu des accidents graves avec l'injection de produits hypo-osmolaires dans un but de lipolyse, et ces techniques auraient pu être interdites, assure le docteur Jean-Michel Mazer (dermatologue, Centre laser international de la peau, Paris). Il y a eu des cas d'infection avec la mésothérapie du fait de non-respect des pratiques d'asepsie. Mais à ce jour, il n'y a eu aucune complication notable répertoriée, avec les agents physiques externes non invasifs, comme les ultrasons, les lasers externes, les radiofréquences bipolaires ou encore la cryolipolyse.» Chaque jour, 40.000 patients seraient traités par laser externe dans le monde. Ces lasers provoqueraient une fuite de lipides des cellules graisseuses dans le sang.
Mais ces effets - limités selon plusieurs experts - n'auraient vraiment un impact qu'associé à un régime alimentaire. Sinon, la petite quantité de graisse éliminée des adipocytes revient aussitôt. «L'effet n'est pas durable, reconnaît le docteur Mazer. Les techniques de radiofréquences externes ont surtout comme but de raffermir la peau, mais n'ont pas d'effet lipolytique réel.» Les ultrasons focalisés haute intensité seraient peut-être plus prometteurs.
La cryolipolyse est un procédé récent, mis au point par des chercheurs américains. Le principe est de provoquer une apoptose (c'est-à-dire un suicide) des cellules graisseuses par le froid au niveau d'un dépôt très localisé par le biais d'une ventouse qui isole les zones à refroidir. Ces cellules «refroidies» s'autodétruiront progressivement dans les semaines qui suivent. Cette technique pour laquelle un long recul manque, pourrait, si les résultats se confirment, éviter par exemple de recourir à des petites liposuccions. «Ce traitement est quasiment indolore et selon les zones à traiter, il dure environ une à deux heures», ajoute le docteur Mazer.
La seule manière d'enlever des dépôts graisseux localisés de manière efficace, c'est la liposuccion, qui est un acte chirurgical, à condition que les indications soient bien posées et l'opérateur expérimenté. «Cette chirurgie est efficace en cas de dépôts graisseux localisés au niveau du ventre, des hanches, de la culotte de cheval, de l'intérieur des cuisses, explique le docteur Sydney Ohana (chirurgien plastique, Paris). Il faut également que la peau ait un bon degré d'élasticité. En revanche, il ne s'agit en aucun cas d'un substitut au régime.» Le maximum que l'on puisse enlever est de l'ordre de 5 à 6 litres de graisse. Les cellules extraites et détruites ne se renouvellent pas. C'est l'intervention de chirurgie esthétique la plus pratiquée dans le monde.
Sous anesthésie
«Il y a eu beaucoup d'amélioration technique grâce notamment à des canules “mousse” non traumatisantes qui respectent les vaisseaux et les nerfs. Elles sont aussi de calibres plus petits pour un travail plus fin», ajoute le docteur Ohana. Le traitement se fait selon les cas sous anesthésie locale ou générale, avec des temps d'intervention qui varient entre une demi-heure et deux heures et demie selon l'importance de la zone à traiter. Les suites sont modérément douloureuses.
Mais la qualité du résultat dépend du chirurgien et de son aptitude à récuser des patients chez qui l'intervention ne donnera pas de bons résultats esthétiques. Des complications graves ont été observées dans les débuts de la liposuccion. Elles sont devenues rares, et tout à fait exceptionnelles entre des mains expérimentées. Quelques cas d'infection peuvent être observés.
Source:lefigaro.fr |
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