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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
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Alerte contre l'abus de scanners |
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| L'Autorité de sûreté nucléaire s'alarme des conséquences sur la santé de l'augmentation des rayonnements délivrés par l'imagerie médicale.L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a de nouveau tiré la sonnette d'alarme cette semaine face à l'augmentation des doses de rayonnement délivrées aux patients par imagerie médicale, en particulier via les scanners. Le professeur Michel Bourguignon, membre de l'ASN et spécialiste en médecine nucléaire, revient sur les éléments qui ont conduit le gendarme du nucléaire à prendre une telle position.
Le Point.fr : Pourquoi l'ASN a-t-elle jugé nécessaire de tirer la sonnette d'alarme ?
Pr Michel Bourguigon : Parce que les techniques qui induisent un rayonnement sont désormais employées non plus seulement pour établir un diagnostic, mais aussi pour orienter la démarche thérapeutique et, enfin, pour vérifier l'efficacité des traitements. Ces examens sont justifiés, mais cette évolution entraîne mathématiquement une augmentation de l'exposition des patients. Il est donc important de rappeler que celle-ci n'est en rien anodine.
Cela signifie-t-il que certains patients sont exposés à des niveaux potentiellement dangereux pour leur santé ?
Oui, et notamment les enfants. On considère qu'un scanner du corps entier représente une dose équivalant à 20 millisieverts, alors que l'on a constaté des effets néfastes sur la santé au-delà de 100 millisieverts. En multipliant les examens exposant au rayonnement, on peut ainsi vite arriver à des doses importantes.
Quels sont les risques encourus ?
À 20 ou 30 ans, les personnes surexposées risquent de développer des cancers et, dans le cas d'utilisation de techniques de radiologie interventionnelle (qui permet de réaliser des actes chirurgicaux sous contrôle radiologique, sans ouvrir, NDLR), il peut également exister un risque de sévères brûlures de la peau.
Qu'en est-il des membres du personnel qui utilisent ce matériel médical ? Sont-ils correctement protégés ?
Ceux qui pratiquent des examens d'imagerie médicale classique le sont effectivement. La situation est en revanche plus délicate pour les radiologues interventionnels, chirurgiens ou cardiologues, qui opèrent à proximité des sources de rayons X. Leurs mains et leurs yeux sont particulièrement exposés.
Y-a-t-il des moyens de mieux maîtriser les radiations reçues par les patients soumis à ce type d'examen ?
Il convient principalement de veiller à choisir directement de faire le bon examen et de le faire de manière optimale. On a trop tendance en France à vouloir faire de belles images impliquant d'importantes doses de rayonnement, alors même que le diagnostic aurait pu être fait avec une moins belle image, simplement adaptée au but recherché.
L'ASN encourage à utiliser l'imagerie par résonance magnétique (IRM) plutôt que des scanners, les indications sont-elles absolument les mêmes ?
Absolument pas. Chacun des examens montre des éléments très différents. C'est pour cela qu'il convient de choisir du premier coup le bon examen, dans la bonne situation. En neurologie, pour les enfants, pour les explorations abdominales chez la femme afin d'éviter d'exposer les tissus des seins particulièrement fragiles, l'IRM est indiquée. En traumatologie, en revanche, seul le scanner peut permettre de déterminer de quoi souffre un motard accidenté sur la route sans même avoir à lui enlever son casque.
Cette technique présente-t-elle moins de risques ?
Oui, car on n'a tout simplement observé aucun effet secondaire de l'IRM, à part peut-être un léger échauffement des tissus sans grandes conséquences.
Comment expliquez-vous le retard d'équipement de la France en appareils d'IRM ?
Peut-être d'abord par le fait que nous avons abandonné cette industrie à un moment donné. On ne produit plus d'appareils de ce type en France. Enfin, si aujourd'hui les décisions d'acquisition de ce matériel sont prises au niveau des agences régionales de santé (ARS), elles l'étaient autrefois à Paris, y compris pour la Corrèze... Et il y a peut-être aussi un tournant que nous n'avons pas bien pris. Il faut dire que ces appareils sont très coûteux. Cela dit, les choses s'améliorent très sensiblement, il faut que cela continue.
Quelles sont les autres pistes à explorer pour réduire l'exposition des malades et des personnels soignants aux radiations ?
En plus de ce que nous avons déjà évoqué, il convient de renforcer la radioprotection, d'améliorer la formation et d'augmenter la présence des physiciens dans ce champ de la médecine.
Source:lefigaro.fr |
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