L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Aspartame : Une réévaluation complète des risques prévue en septembre
Initialement prévue en 2020, puis en 2012, la réévaluation des risques de l'aspartame est avancée au mois de septembre de cette année.L'aspartame, édulcorant le plus consommé au monde, est-il oui ou non dangereux ? Épineuse question sur laquelle s'affronte la communauté scientifique depuis plus de 30 ans et qui sera au cœur des discussions que la Commission européenne engagera au mois de septembre. Une réévaluation des risques prévue en 2020 qui avait déjà été avancée à 2012 avant donc d'être encore une fois programmée plus tôt. Il s'agit pour les instances européennes de se prononcer sur la dose journalière admissible d'aspartame par l'organisme. Actuellement fixée à 40 mg par kilo, cette limite est en effet contestée.
L'aspartame est consommé par 200 millions d'Européens. Or, s'alarme Réseau environnement santé (Res), cela « n’est pas sans incidence sur la santé comme le montrent des études récentes : naissance prématurée, cancer... ». Des études pourtant contestées par l'autorité européenne de sécurité des aliments qui émettait un avis invitant les autorités sanitaires des pays membres à ne pas en tenir compte.
"Études non publiées, introuvables et de qualité douteuse"
Une décision qui n'empêche pas Res d'affirmer que la « dose journalière admissible de cet édulcorant repose sur des études non publiées, introuvables et de qualité douteuse » et que « 11 membres sur 20 de l'autorité européenne de sécurité des aliments étaient en situation de conflit d'intérêts » lorsqu'ils ont demandé de contester les deux études mettant en cause l'aspartame.
Aujourd'hui l'organisation vient de gagner une importante bataille en obtenant l'avancée des travaux de réévaluation des risques. « L'annonce de la réévaluation complète en septembre 2011 par la Commission est une très bonne nouvelle, qui conforte nos interrogations sur l'absence de base scientifique de l'actuelle dose journalière admise », explique Laurent Chevallier, responsable de la commission Alimentation du Res. Reste maintenant à savoir si la communauté scientifique européenne arrivera à se mettre d'accord et à émettre une décision claire.