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Les femmes plus exposées aux troubles gastro-intestinaux |
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| Dans toute l'Europe, les statistiques révèlent une différence hommes-femmes et les spécialistes tirent la sonnette d'alarme.Il est très inquiétant que près de 60 % de tous les patients de gastro-entérologie soient des femmes", estime le professeur Nurdan Tözün, de l'Acibadem University School of Medicine en Turquie. Au nom de la Fédération européenne de gastro-entérologie, elle appelle à une meilleure éducation sanitaire, un meilleur accès aux soins médicaux, et à une prise de conscience du besoin de dépistage et de prévention chez les jeunes femmes. Selon elle, il est urgent que la santé gastro-intestinale des femmes devienne une priorité.
De nombreuses études montrent clairement que les femmes risquent plus de souffrir de divers troubles gastro-intestinaux que les hommes, notamment de calculs biliaires, du syndrome du côlon irritable, de dyspepsie, de maladie coeliaque, de constipation chronique et d'hépatite auto-immune. À l'opposé, les hommes sont plus sujets aux problèmes anaux, aux cancers du foie et aux maladies des voies biliaires. Bien que ces différences entre les sexes restent obscures, les chercheurs pensent que les hormones sexuelles, des prédispositions génétiques ainsi que des facteurs sociaux ou liés au style de vie y contribuent peu ou prou.
Différences physiques
Tout d'abord, les variations de risque s'expliquent en partie par des différences physiques. Les femmes sont plus sensibles à l'amer et au sucré que les hommes, et leurs intestins sont plus fragiles, ce qui les rend plus vulnérables aux substances irritantes et aux autres types de stimulation. Les estomacs féminins se vident plus lentement que ceux des hommes, ce qui peut expliquer en partie des taux plus élevés de symptômes de dyspepsie (nausées, ballonnements, sensations de pesanteur gastrique et gêne abdominale, par exemple). Le transit dans leur gros intestin est plus long, c'est pourquoi elles sont plus souvent constipées.
Selon Nurdan Tözün, des différences existent également dans le foie et le système biliaire, ce qui rend les femmes plus exposées à certaines affections. "Certains troubles du foie sont spécifiques, comme ceux qui apparaissent pendant la grossesse, et d'autres sont plus fréquents que chez les hommes, comme la cirrhose biliaire primitive et l'hépatite auto-immune", ajoute-t-elle. "Les femmes sont aussi plus susceptibles de développer des maladies liées à l'alcoolisme, leur risque de cirrhose devenant important à partir de 20 grammes d'alcool par jour, contre 40 à 60 grammes pour les hommes."
Moins de cancers
En revanche, les femmes risquent moins de souffrir d'un cancer colorectal que les hommes. La consommation d'hormones semble les protéger, les contraceptifs oraux réduisant le risque d'environ 20 % avant la ménopause, et les traitements hormonaux substitutifs de 40 % chez les personnes plus âgées. Mais cela ne justifie en rien le fait qu'elles bénéficient moins souvent que les hommes des examens de dépistage de ce type de tumeur.
Enfin, le professeur Tözün pense que le style de vie et des facteurs sociaux continuent à jouer un rôle dans le développement des troubles gastro-intestinaux chez les femmes. Des troubles de l'alimentation, l'inactivité physique, la consommation d'alcool et de tabac, ainsi qu'une tendance au surpoids et à l'obésité après 40 ans sont autant de facteurs qui peuvent contribuer au risque de maladies gastro-intestinales et hépatiques. Des domaines dans lesquels la spécialiste turque estime qu'il est indispensable d'agir.
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