L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Quel est le niveau «tolérable» de la mélamine?
Des experts internationaux viennent d’établir la dose de mélamine journalière tolérable (DJT), apportant un peu plus de lumière suite au scandale des produits laitiers contaminés. L’établissement de cette dose a été fait lors d’une réunion organisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Celle-ci s’est déroulée à Ottawa il y a quelques jours et a réuni pour l’occasion vingt-et-un experts internationaux. Ceux-ci ont établi une nouvelle DJT plus faible que les précédentes qui ont été proposées pour la mélamine par certains organismes nationaux de sécurité alimentaire.
«Nous pensons que ceci pourrait mieux guider les autorités dans la protection de la santé de leur population, a déclaré le directeur à l'OMS pour la sécurité alimentaire, le Dr Jorgen Schlundt, à la clôture de la réunion d'experts de l'OMS.
Le niveau «tolérable»
Les experts internationaux réunis par l'OMS n’ont pas fixé un niveau «sécuritaire» de mélamine, mais ils ont établi un niveau «tolérable».
La mélamine est un contaminant qui ne devrait pas apparaître dans les denrées alimentaires, cependant sa présence est parfois inévitable. La DJT représente donc la quantité tolérable de contaminants inévitables dans les aliments qu'une personne peut ingérer sur une base quotidienne sans risque appréciable pour la santé. La nouvelle DJT est ainsi destinée à aider les autorités nationales à fixer les limites de sécurité de mélamine dans les aliments. Elle sert de guide pour le retrait d’aliments lorsque la présence de mélamine y est détectée à la suite d'altération intentionnelle.
L'indicateur du niveau «tolérable» de la mélamine a été fixé à 0,2 mg/kg du poids corporel. Sur cette base, pour une personne qui pèse par exemple 50 kg, le niveau «tolérable» est de 10 mg de mélamine par jour.
Cet indicateur de niveau «tolérable» s'applique uniquement à la mélamine, précise l’OMS. L'indicateur de l'acide cyanurique demeure quant à lui à 1,5 mg/kg du poids corporel. L’OMS souligne par ailleurs que la cooccurrence de la mélamine avec l'acide cyanurique semble être plus toxique, mais les données ne sont pas suffisantes pour l’instant pour calculer le niveau acceptable pour la santé.
«Dans le même temps, les limites de la mélamine dans les préparations pour nourrissons (1 partie par million ou ppm) et dans d'autres aliments (2,5 ppm) mis en place dans de nombreux pays prévoient une marge suffisante de sécurité par rapport à la DJT», a ajouté le Dr Schlundt.
La réunion d'experts de l'OMS qui a examiné les aspects toxicologiques de la mélamine et de l'acide cyanurique qui a eu lieu à Ottawa début décembre a réuni pour l’occasion vingt-et-un experts internationaux.