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Fibrillation auriculaire
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Dépression estivale : vive la fin de l'été ! |
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| Bien plus rare que sa forme hivernale, la dépression estivale est une réalité mal connue."Quand le printemps arrive, tout le monde se réjouit, sauf moi. Je vis l'été comme une torture et je ne me sens à nouveau bien qu'à l'automne." Les internautes qui publient ce genre de témoignage sur les forums sont assez rares et mal compris. Certes, les dépressions saisonnières sont bien connues. Décrites pour la première fois par deux spécialistes américains, en 1984, elles concernent surtout les déprimes ressenties en hiver, quand le ciel est désespérément gris, le soleil absent, les journées raccourcies, humides et froides. Il est plus difficile d'envisager que c'est tout le contraire qui atteint les personnes souffrant de dépression estivale. Selon les rares études sur le sujet, environ 5 % des adultes américains souffrent d'un "désordre affectif saisonnier" pendant l'hiver, alors que moins de 1 % présentent le même trouble au cours de l'été.
Les causes sont évidemment différentes, les conséquences aussi. La dépression hivernale semble surtout liée à l'augmentation de la production de mélatonine - une hormone qui aide à régulariser les cycles quotidiens - provoquée par le manque de luminosité.
L'élément déclencheur de la forme estivale est plus difficile à cerner. Le Dr Norman Rosenthal, une psychiatre américaine spécialiste de ce sujet (auteur de Soif de lumière, aux éditions Jouvence), note que les cas de dépression estivale sont plus fréquents dans les pays où il fait le plus chaud. Mais que l'intensité lumineuse jouerait aussi un rôle. Alors que la dépression hivernale rend amorphe, fait prendre du poids et dormir, sa "cousine estivale" rend nerveux, coupe l'appétit et le sommeil.
Nervosité, manque d'appétit et de sommeil
En pratique, les femmes sont deux fois plus sujettes que les hommes aux troubles de l'humeur saisonniers. Et la température corporelle de celles souffrant l'été serait plus élevée que la moyenne. C'est pourquoi les victimes de dépression estivale n'ont de cesse de se cacher du soleil, de vivre dans des logements climatisés, voire de se terrer dans des pièces sans fenêtres, et de se rafraîchir le plus souvent possible. Sur Internet, des femmes racontent même dormir avec des bouteilles d'eau congelées dans leur lit, ou multiplier les douches froides. Mais le résultat est éphémère.
Reste les médicaments antidépresseurs. Selon les spécialistes, c'est le principal moyen de passer l'été sereinement. Ce traitement entraînerait une baisse de la température des malades concernés. Il doit être initié au printemps et peut cesser à l'automne, quand les patients sortent de leur "prison estivale", bien décidés à revivre, à profiter de l'hiver, alors que la majorité des gens ne rêvent déjà qu'au retour du printemps.
.lepoint.fr |
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